780 minutes pour vivre

Ils sont bien mignons les ricains avec leur cinéma sur leur bordel au Moyen-Orient. A n’en pas douter, des métrages dans lesquels, quelques uns sont portés aux nues tel les héros qui importent la démocratie en Humvee et à coup de 12mm dans des pays qui n’ont strictement rien demandé, on n’en aura encore des tonnes. Des fois, ils sont un peu moins nauséeux que d’autres mais c’est rare et ce n’est d’ailleurs pas le cas ici ou les US sont dépeints comme la solution du problème alors que c’est bel et bien l’ingérence de leur politique internationale qui en était la source. Je ne m’attarde pas, c’est une critique ciné dont il s’agit ici et pas d’un quelconque procès géopolitique. Mais du coup, ces histoires de yankees bravement mort au combat ou presque, même si elles sont montées avec maestria, elles me passent quand même bien au dessus de la tête. Si encore Bay avait insisté sur un coté « pion » du système et présenté ces types en victimes plutôt qu’en héros sur-gonflés à la testostérone, cela aurait eu autrement plus d’impact. L’homme sait cependant manier la caméra comme très peu et la mise en scène envoie du pâté. On ne pourra définitivement pas lui reprocher de ne pas nous divertir.