«La folle journée de Samantha Baker»

1984, un certain John Hughes alors scénariste de son état, réalisait un premier long-métrage intitulé «Seize bougies pour Sam» et cette comédie familiale douce-amère au demeurant classique, allait pourtant révolutionner le genre du «Teen Movie» en propulsant du même coup, son réalisateur au rang de spécialiste-es adolescence dans l’Amérique reaganienne au cœur des années 80. Le premier personnage dans l’univers de John Hughes, se trouve être Samantha Baker (Molly Ringwald, actrice fétiche de Hughes) que nous découvrons au matin de son seizième anniversaire. La jeune femme debout devant son miroir semble déçue de ne constater aucun changement physique depuis la veille. Peu importe, pour l’instant le plus important pour Samantha, c’est qu’elle va être la reine de la journée. Malheureusement, c’était sans compter sur le mariage de sa sœur aînée, l’arrivée de ses quatre grands-parents avec dans leurs bagages, Long Dug Dong, un étudiant chinois particulièrement excité, le stresse de son père et sa mère et les moqueries de son petit frère. La jeune Samantha se retrouve au centre d’une incroyable galerie de personnages, le lycée semble être le seul refuge pour la jeune femme, mais là-bas aussi les choses ne passeront pas comme prévu. Au final, les changements tant attendus par Sam auront bien lieu au cours d’une «folle journée» qui sera sans nul doute le premier jour du reste de sa vie. John Hughes filme avec une telle envie et une telle énergie ces chroniques adolescentes, que l’empathie avec son univers et ses personnages est instantanée. À travers ces décors (la maison de l’héroïne, les couloirs du lycée, les salles de classe et bien entendu le bal de promo), l’on commence à entrevoir avec ce premier film, les prémices de «Breakfast Club» ou encore «La folle journée de Ferris Bueller».

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le 17 sept. 2018

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