A l’aube de l’humanité, de grands singes tombent en sidération devant une pierre monolithique, aussi noire que lisse, chutant mystérieusement du ciel. De leurs interrogations désordonnées, leur comportement finit par changer, l’un d’eux finissant par se servir d’un os comme outil de chasse. Bien plus tard, un spationaute, de son vaisseau spatial, doit enquêter sur la provenance de cette intrigante pierre, alors que, en cours de chemin, un ordinateur de programmation du véhicule volant prend le contrôle de l’appareil, pour tester ses occupants, notamment pour comprendre les relations humaines, notamment l’amitié et l’amour.
Dans les deux cas, deux interrogations sur l’avenir de l’humanité sont livrées de manière aussi métaphysique qu’esthétisante, pour constituer ce qui continue à être considéré comme un film-culte.
L’avenir de l’humanité intrigue et inquiète depuis la nuit des temps. A l’origine, l’apparition de l’outil, la survie par la chasse et la résistance aux éléments hostiles représentaient les principales interrogations. Puis l’outil ayant été considérablement sophistiqué, la nouvelle dépendance de l’être humain semble avoir été translatée vers lui, puisque la nature a été maîtrisée, à l’heure de la conquête spatiale. L’homme pourrait donc bien être victime de ses propres inventions, pourtant conçues de haute lutte. C’est ce constat désabusé et cruel qui rend ce film intemporel et hautement philosophique.