Au début du film, j'étais en mode "WTF ?!", on visionne une succession de plan n'ayant pas vraiment de rapports entre eux, si ce n'est qu'on retrouve les mêmes personnages. Mais, au fil du film, on comprend alors que le film raconte une seule et unique histoire, mais de manière intelligente et, on peut dire ça comme ça, désordonné. Inarritu prend un malin plaisir, à déjouer les attentes du spectateur avec cette manière de raconter, et cela accentue le côté choc et bouleversant de ce long-métrage. Il prend aussi, à contre-pied, le spectateur, par le fait qu'il ne va jamais montrer l'élément déclencheur/perturbateur du film, on s'attend à chaque fois qu'il va nous le montrer mais non. Et ça, c'est du génie !
En faite, le film raconte 3 histoires, qui en forment une grande. On a celle d'une jeune femme, junkie, en période de deuil. Celui d'un prisonnier ayant découvert la foi et celui d'un homme ayant subi une transplantation cardiaque. Toutes ces histoires vont se croiser pour ne faire qu'un.
Le film est beau, très beau même, par sa mise en scène et son esthétisme, principalement basé sur la lumière, souvent sombre. Puis, par son histoire et ses personnages, qui sont très attachants. Bravo à Sean Penn, Benicio Del Toro et Naomi Watts !
Maintenant, j'ai hâte de voir Biutiful et Babel !