21 nuits ou... beaucoup de bruit pour rien.

Nouvelles retrouvailles entre Isabelle Carré et Karin Viard qui ne se quittent plus - dont j'ai déjà oublié le film précédent, ce qui n'est pas peu dire...


Dans l'absolu, le film ne m'a fait ni chaud ni froid, plutôt froid même s'il m'est arrivé de sourire mais si peu. J'ai trouvé ça assez mauvais. En toute chose et à plus forte raison au cinéma, puisque je fais quand même le déplacement, j'aime bien avoir quelque chose à me mettre sous la dent alors qu'avec ce film hâbleur je suis restée sur ma faim. A aucun moment je n'ai été émue et encore moins excitée. Comme par hasard, dans la salle, c'était surtout les hommes qui rigolaient ou devrais-je dire ricanaient. Pour sûr, je ne crois pas que Foresti aurait écrit les dialogues. Dans l'histoire, il y avait quand même une morte. Autour d'elle et en son absence, il n'y avait que désinvolture, inconsistance. Ce n'était pas même du détachement, de la haine, aucune trace de souffrance, du grand n'importe quoi ! Et puis personne n'a peur. Le personnage d'Isabelle Carré est peut-être celui qui m'apparaît le plus ridicule. Cette fille coincée à la démarche rigide ne semble étonnamment avoir peur de rien et, d'apathique, elle va finalement faire une sorte de "coming out" comme par enchantement. Comme si les gens changeaient ! Au moins le personnage de Karin Viard est-il crédible. La fille qui carbure au sexe n'a d'ailleurs pas d'autre sujet de conversation et elle finit par s'abandonner sans ciller aux désirs du dernier venu aux pratiques pour me moins singulières. Heureusement que le chien ou l'âne du voisin ne venait pas de mourir, il y aurait eu lieu de redouter le pire, au point où on en est...
Une chose est sûre, ça ne donne pas envie d'aller se terrer à la campagne et encore moins d'assister à des fêtes de village.
Enfin, l'image de la femme n'y est vraiment pas très reluisante et celle des hommes encore moins. Du potentiel peut-être chez le p'tit jeune qui n'a visiblement pas froid aux yeux (même si la scène où le personnage d'Isabelle Carré le suit n'aboutit à rien - quelle déception ! ) qui semble quand même donner un peu de sens au terme de séduction, si peu.

DomL75
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le 31 déc. 2015

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