Je ne comprends pas comment la saga Fast and Furious a pu devenir le monument qu’elle est avec un résultat pareil. Pauvre 7e art... C'est vraiment ça que les gens souhaitent voir au cinéma ? Vraiment, quelque chose m'échappe.
Ce deuxième film, au titre lamentable, est le copié-collé du premier, dans l’ambiance, dans le scénario, jusque parfois dans les moindres détails. Alors bien sûr, tout se ressemble, mais les auteurs ont tout de même prévu des rebondissements différents, par exemple lors de la scène d’ouverture de rodéo sauvage, cette fois-ci Brian se fait coincer par la police, sinon le recyclage est trop évident bien sûr.
Si je m’étais raccroché aux branches du premier film, cette suite m'a laissé me décrocher. C'est bien simple, après 20 minutes de visionnage, je regardais déjà le film sans plus le voir. Complètement absorbé par mon ennui. Je crois même n'avoir jamais rien vu d'aussi basique. J’ai aussi trouvé le spectacle navrant, d’une bêtise et d'une facilité étonnante. Les personnages sont vides, surtout les nouveaux venus. L’action est affreusement redondante. Tyrese Gibson m'a laissé indifférent. Son personnage est d'une insignifiance étonnante. L'action m’a pris la tête avec ses vrombissements de moteurs à n’en plus finir. Les musiques sont désolantes. Les dialogues semblent avoir été écrits par un ado en chaleur. Bref, cette franchise c’est le Jul de l’industrie du cinéma, c’est-à-dire du cinéma qui n’en est pas vraiment. Je suis consterné de me lancer dans le visionnage de cette merde pour mon marathon des chefs d’œuvres et des classiques de tous les temps. Consterné que tous les kékés et les beaufs de la Terre se soient donné le mot pour faire de cette saga cinématographique un succès retentissant. Je ne sais pas si je parviendrais à tous les visionner.
J'attribue tout de même deux étoiles au film, d'une part parce que je m'étais promis de ne plus jamais donner la note minimale, d'une autre part parce que cette étoile supplémentaire me donnera peut-être un peu de force pour me lancer dans le troisième film.