On refait la même, on change les filtres, on fait rempiler les acteurs de seconde zone n'ayant rien contre toucher un petit chèque.
Ça sent le numérique à plein nez, les abdos dessinés, c'est moins bien maîtrisé.
Là ou dans le premier, Snyder se contentait de repomper l'oeuvre de Miller pour nous proposer une version live du comic book, ici on tente tant bien que mal de reprendre les codes et de s'inspirer de "Xerxès".
Alors pour ne pas trop que cela se voit, on transpose le tout sur des navires de guerre et l'on m'aveugle avec la beauté plastique d' Eva Green... (sa poitrine) Du coup je perd un instant ma raison et trouve que les chorégraphies, l'esthétisme de certains plans (Xercès en mode "Dior, j'adore", les navires se percutant,les combats) ont encore ce certain panache par instant. Pour le reste... Et bien ce sont des hectolitres de gerbes de sang en 3D mal programmée qui se déversent. Ce sang qui, mal réalisé et venant s'incruster sur l'écran de façon mal venue m'a sorti régulièrement de cette suite.(sans compter le jeu monolithique de Lena Headey...)
Bref ça se laisse voir, ça ne laisse pas un souvenir impérissable et c'est parfois risible, comme ce plan de charge finale, digne d'un nanar du samedi soir.
Le syndrome Speed 2 sur un bateau, en somme.