Je vais déjà commencer par un rire : mes yeux ont tout de suite été attirés par l'option "Spoiler".
Ha ha.
Spoiler de ce film, qui a fait le tour des réseaux pour son histoire ?
Non.
Pour son suspens ?
Non plus.
Ah, pour sa scénaristique ?
Presque.
Mais non. Parce que c'est tout simplement merdique. Excusez du peu, mais il est difficile de comprendre comment un film comme ce dernier peut avoir autant de visibilité.
Si encore c'était un nanar, je pourrais comprendre, mais alors là.
Bon bref. On va quand même en parler un peu, enfin, dans le peu d'espace qui reste.
Je sais même pas par où commencer. L'histoire ?
Oui, l'histoire, c'est pas mal : une fille "prisonnière" qui "tombe amoureuse" d'un "grand" parrain de la mafia Massimo (ça c'est le 1), pour ensuite se retrouver au centre d'une querelle entre Massimo et Nachos, membre d'une famille rivale (ça c'est le 2). Déjà, ça commençait bien, à entendre tout le temps Massimo, je comprenais "Maximo", comme les surgelés. Et Nachos, bon, je vais pas vous faire un dessin.
Voilà. Terminé ?
Eh non, parce que là, on passe au point suivant, c'est-à-dire l'action, la nervosité, la puissance du film, j'ai nommé LE CUL, ou de façon plus polie, l'aspect sensuel et érotique de la chose.
Et mes amis, mais c'est que ça. C'est bon, les gosses sont partis ? Alors go : ça baise tout le temps, mais vraiment TOUT LE TEMPS. Et mon Dieu les malaises durant le film. Entre les expressions de visage ridicules, les expressions beauf "viens là bébé que je te baise", les "tu vas avoir mal" ou encore les clichés barbants (la femme fait que du shopping, aime les godasses, le mec veut que sa "meuf" ne soit que sa chose, tout le temps, à n'importe quelle heure de la nuit), incroyable de se dire que Netflix ait pu payer les droits de cette bouse sortie tout droit des fesses de Belzébuth.
D'ailleurs, en parlant de ce fameux mec, Max... Massimo, il est peut-être parrain de la mafia, mais il bosse quand ? Parce que, à part se servir de son engin (et je ne parle pas de son arme), on peut pas dire qu'il se salisse beaucoup les mains. Le mec en connaît un rayon sur les positions sexuelles (vous comprenez, c'est un dominateur, hein, un vrai MÂLE, comme on en fait plus) par contre, pour gérer ses boutiques, y a plus personne.
Ah oui, j'oubliais un détail important : quand ils ne bai... ne font pas l'amour, eh bien, chaque scène est coupée par une musique ! Et comptez bien : toutes les 3 minutes, il y a une musique. Donc je vous laisse faire le calcul du temps où ils sont au lit à se faire des mamours.
Incroyable, quelle daube. Et d'ailleurs, je me suis dit "la bande-son va rattraper le truc, ça peut arriver de faire un mauvais film", mais non, elles sont juste là pour meubler, pour accompagner la trame scénaristique, celle qu'être parrain, c'est cool, qu'on pionce toute la journée, qu'on s'envoie en l'air et qu'en plus, on gagne du fric. Magnifique !
Le seul point positif : les lieux de tournage. C'est joli. Oui, je suis désolé, je n'ai pas grand-chose à dire là-dessus, vu qu'ils N'ARRETENT pas de faire des plans sur les MAISONS OU LES LITS.
Donc compliqué de se faire à l'idée de certains lieux.
Bon, je ne vais pas vous faire l'affront de vous parler du fameux Nachos, jardinier (c'est pas des conneries mais il y a un petit suspens avec ce métier, je n'en dirais pas plus, on conserve le peu de mystère qu'il y a), taillé comme un Dieu (vous avez vu la référence avec "jardinier" et "taillé" ? Non ? C'est nul, OK). On va en rester là, parce que sinon, cette critique va faire 8 pages.
En gros, si vous aimez être mal à l'aise, ce film est pour vous. Ne mettez pas trop le son à fond quand même, sinon, on pensera que vous regardez quelque chose d'un peu moins "vertueux".