It's their blood... It's his puke.
Ce film est un gros prétexte à mettre tous les ingrédients des films à gros guns dans un shaker, avec une pointe d'absurde, de secouer bien fort, et de se prendre une giclée de bonne poilade.
Pas la peine de chercher le pitch du film, il ne sert à rien. Seul le comique de situation est mis en avant, avec retournement et exploitation massive des clichés du genre.
Des psychopathes de la gâchette comme on en a vu plein, qui font des discours décalés, flinguent sans complexe et avec une indifférence jouissive, et pleurent d’inquiétude à la disparition de leur Shih-Tzu.
Des acteurs qui en font des tonnes, et qui sont bons là-dedans (Woody Harrelson, Christopher Walken et Tom Waits en tête), des moments d'une absurdité à se marrer pour se marrer, un rythme bien tenu (avec une pointe de suspens, quoique.), mais quelques moments répétitifs.
Avec les moments "sérieux" pour dénoncer la violence (image du moine bouddhiste qui s'immole par le feu) aussi grossiers que le reste du film - mais qui fonctionnent quand même parce qu'on y sent une sincérité (mais c'est étrange cette arrivée de la "culpabilité" de faire un film de grosse boucherie tout en le critiquant la larme à l’œil), on ne sait pas toujours sur quel pied danser.
Des phrases/dialogues qui pourraient facilement devenir cultes tellement elles sont humoristiquement bien trouvées.
Marty: No shoot-outs, no pay-offs. Just human beings talking.
Bill: What, are we making French movies now? That sounds like the stupidest ending. No shoot-outs? That sounds like the stupidest ending I've ever fucking... No shoot-outs!?
Zachariah: You think I'm not serious just because I carry a rabbit around?
Bémols :
Ils tuent Michael Pitt après 10 minutes de film.
Certains acteurs sont vraiment mauvais (la copine de Charlie par exemple).
Et c'est un film qui s'oubliera dans quelques jours.