le 15 févr. 2017
Le Maître du Haut Château
[L'article sur le blog Lucy met les voiles] Une preuve supplémentaire que Verbinski n'est pas l'homme d'un seul film, même si son dernier bébé est loin de tenir toutes ses promesses. Apparu au XIXe...
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Pour le coup, moi qui adore être surpris au cinéma, on peut dire que cette soirée ne m'aura pas déçue. Gore Verbinski, c'est le type que je connaissais pour certaines de mes plus grosses barres de rires, Rango, et Pirates des Caraïbes premier du nom, au sommet de la pyramide. Autant dire que je ne l'avais encore jamais vu réaliser un tout autre registre, et que ce petit Cure for Life, je l'attendais de pied ferme ! Les premières retombées furent plutôt mitigées, voire carrément négatives... Mais ce trailer me donnais pourtant tellement envie... Allais-je être déçu ? Oh, et puis zut, j'ai une soirée à tuer, direction la salle la plus proche.
Au final, bien que s'étant assez éloigné de ce à quoi je m'attendais, et être allé plus loin encore que je ne l'aurais par moment espéré, ce film m'a foutu une patate d'enfer. Je souhaiterais déjà parler des deux aspects que j'ai le plus aimé :
- Son scénario, qui semble tout droit sorti d'un roman, mais qui n'est pourtant pas une adaptation. L’enchaînement de l'histoire, et la distillation des indices jusqu'au final (qui reste, je l'accorde, légèrement prévisible, mais en même temps, avec tous les indices laissés au fils des heures, c'est assez normal, non ?) est vraiment bien géré.
- Sa réalisation ultra osée par moment, et son aspect tellement... "Propre". Des symétries à n'en plus finir, des plans larges et des jeux de couleurs prodigieux ! Je n'avais jamais fait attention dans les précédentes réalisations de Verbinski, mais il semble que cet homme sache s'amuser avec sa caméra !
A Cure for Life est un film qui divise, j'en ai conscience, et j'ai compris pourquoi, en lisant certaines critiques. Il ne réinvente rien, même s'il s'approprie bon nombre de codes du genre. A bien des égards, il me rappel "Amnesia", le jeu d'horreur que j'adore autant que je hais, pour son scénario, et sa capacité à mixer les codes pour en faire sa propre sauce. Sans jamais rien oser de neuf, il a pu en décevoir plus d'un, même si je n'ai jamais pensé que se réapproprier correctement des idées déjà exploitées constituait un échec...
Physiquement, le film n'a donc rien à se reprocher. Musicalement parlant, la BO composée par Benjamin Wallfisch (c'est QUI ce type ?) s'adapte parfaitement à l’ambiance, et participe à bon nombre de frissons. Reste le jeu des acteurs, qui, sans non plus jamais être mauvais, ne sont pas non plus parfaits. La VF est... Normale. Sans plus. Pas vraiment bonne, mais pas dérangeante non plus.
Il est vrai que le film est long, et ce point a pu participer à en déranger certains. Néanmoins, et d’un point de vu bien personnel, je ne suis pas sorti une seule fois de l’histoire… ce qui n’est peut-être pas tout à fait vrai, et m’emmène à mon prochain point ; j’ai quand même un peu de mal avec le gore. Surtout lorsqu’il est gratuit en fait, sans véritable raison apparente (oui, Snowpiercer, c’est à toi que je parle). A deux moments précis, donc, j’ai été obligé de sortir un peu de l’univers dans lequel je m’étais profondément plongé, à cause d’un ou deux petits détails paaaas super plaisant, dirons-nous.
En bref, je pense avoir fait le tour de la question : a Cure for Life n’est pas un mauvais film, de mon point de vu, bien au contraire. J’ai véritablement adoré son scénario et sa mise en scène, et trouvé très bien bon nombre de petites choses, de détails minimes mais intéressent. Tout s’accorde plutôt bien, et participe à faire de ce film une belle réussite, que je recommande, malgré les avis divergeant, de voir au moins une fois. Son final, vraiment bien maîtrisé, et arrivant en aboutissement de toutes ces recherches et de tout ces indices, est très bien exploité, et permet de quitter la séance sur une puissante note positive.
J’espère que Verbinski n’attendra pas encore cinq ans avant de nous pondre un nouveau divertissement. Parce que, sur ce point précis, le mec gère quand même pas mal, il faut le reconnaître.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Moi, mon fessier, et un strapontin - Saison 4, Les meilleurs films de 2017 et Les meilleurs films de Gore Verbinski
Créée
le 22 févr. 2017
Critique lue 686 fois
le 15 févr. 2017
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