Merci à M. Hazanavicius pour sa présentation du film un soir de novembre 2015 aux Fauvettes et pour ces barres de rires quand un vieux monsieur lui a demandé " mais vous êtes qui, vous ? " et " mais qu'est-ce que vous avez fait ? " c'était frais, comme le film. Avec ma petite culture et les éléments que M. Hazanavicius a apporté, j'ai pu apprécier à quel point ce film est important dans l'histoire du cinéma. Il est filmé sur le vif et je pense que c'est le premier film de ce type à avoir eu du succès. On suit Belmondo presque pas à pas, il est presque de toutes les scènes. Il y paraît jeune et ... (référence à Saez), dangereux, animal, charmeur. On ne pourra pas apprécier le film si on ne s'attache pas à son personnage, il est trop agaçant sinon. Jean Seberg est magnifique, belle, lumineuse, libre. Le film vaut rien que pour les gros plans sur son visage et au cinéma, ça frappe. Qu'est-ce que son personnage a dû choquer à l'époque pour sa liberté sexuelle ! Pas de temps mort dans le film, il faut toujours que ça bouge ou que ça parle. Le blabla n'apporte rien à l'histoire, mais éclaire sur l'état d'esprit des personnages (du réalisateur ? ) Ce film plaira à ceux qui s'intéressent à l'histoire des techniques du cinéma, aux fans de Belmondo et de Seberg. Il devrait déplaire à ceux qui n'aiment pas les verbiages, surtout ceux qui peuvent les trouver prétentieux.