À GENOUX LES GARS d’Antoine Desrosières avec Souad Arsane, Inas Chanti, Sidi Mejai et plus…
Deux sœurs expérimentent quelques inavouables désirs, qu'une seule mettra en pratique, stimulée par deux branleurs puérils, leurs respectifs, mais moins respectables petits amis, qui tenteront de la faire chanter en menaçant de diffuser ses prouesses via internet.
Mes pauvres lapins, sous l’influence de Youporn ou pas, si tu savais comme on s’expérimentait dans notre jeunesse ! Et nous n’avions jamais eu besoin de nous graisser les bites et les chattes avec des vidéos, qui n’existaient pas à l’époque pour nous éclater sans devoir nous ridiculiser ou se berner les uns les autres. Nous chérissions effectivement une autre mentalité, loin des bassesses actuelles !
Ce film relativement vulgaire, est à peine rigolo. Dommage qu’il soit attribué à une seule classe sociale, relativement vulgarisée et baragouineuse, qui souligne malheureusement une approche sectaire et communautariste, qui pourrait en rebuter certains…
La découverte sexuelle, le plus délicieux jeu au monde, décuplé de plaisir quand il est pratiqué avec amour, est l’apanage de la jeunesse et il faut bien que jeunesse se passe, en espérant qu’elle se passe surtout de toute sorte de clichés débiles machistes et rétrogrades voire un tantinet avilissant comme ici…
Cette mascarade à connotation plutôt antiféministe, reste cependant, grâce à l'authenticité des deux jeunes actrices, un bon moment de détente, sauf pour le black, qui patientera pour débander et éventuellement décupler ses sens…