Béatrice Dalle, mère de l'année !!!!!

1 femme enceinte se retrouve seule chez elle la veille de noël, alors que le lendemain c’est l’accouchement. Mais sa nuit va devenir cauchemardesque lorsqu’une mystérieuse femme va s’introduire chez elle et tout faire pour lui voler son enfant.
Avec une telle histoire, on pouvait s’attendre à de purs moments d’angoisse bloqué dans un seul et même lieu. Une grande maison qui va être le pire des endroits.
La 1ère chose qui frappe en plein cœur dans ce film, c’est l’interprétation tout à fait inattendue de Beatrice Dalle qui campe une épine dans la vie d’Alysson Paradis (la sœur de l’autre). Un rôle d’une incroyable violence psychologique.  Celle-ci ne se contente pas de rentrer dans le lard pour voler ce qu’elle convoite mais joue en priorité avec les nerfs de son « adversaire » et par la même occasion avec les nôtres.

Si la 1ère partie fait dans le classique 8 clos avec certains moments d’angoisse malsaine (la scène ou Alysson Paradis photographie B. Dalle dans le noir le plus total est un grand moment), la suite part dans une avalanche de gore et de macabre. Les 2 protagonistes se livrent un jeu de massacre rarement mis en valeur dans un film de genre ; l’une coincé matériellement et physiquement contre l’autre possédée par l’envie. Les personnages secondaires ne servent pas à grand-chose, si ce n’est qu’à se faire trucider dans un carnage le plus total.
Eh oui question gore, on est servi, de la tripaille en veux tu en voilas. Tète explosé en gros plan, castration en bonne et du forme le tout accompagné d’hémoglobines et le meilleur pour la fin qui est un monument de mauvais gout qui ferai rougir de honte le moindre BAD TASTE ou Braindead, sauf que le gore ici se fait pas spécialement n’a pas vocation de faire rire, mais traumatise (pour certains). Les 2 réalisateurs se sont lâchés et ça se sent en livrant un film d’horreur qui balance un grand froid dans la gueule.
Avec une atmosphère des plus pénibles, des performances d’actrices qui force le respect et des scènes gore particulièrement horrible (un peu trop à mon goût surtout vers la fin), A L’INTERIEUR confirme haut la main que le cinéma français est capable de pondre le meilleur du cinéma horreur sans tabou et complexe.
Il peut se ranger du coté du cinéma de genre espagnole et anglais, comme étant les futures représentants du cinéma d’horreur.
Georgio
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le 26 déc. 2013

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Georgio

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