Pour son adaptation de l’histoire vraie de la navigatrice Tami Oldham Ashcraft et de son compagnon Richard Sharp, le réalisateur islandais Baltasar Kormakur a misé sur un duo d’acteurs des plus populaires du moment, à savoir Shailene Woodley (connue pour avoir interprété Tris dans Divergente ou encore Hazel dans nos étoiles contraires) et Sam Claflin (Finnick Odin dans Hunger Games, Will dans Avant toi). Et je dois dire que j’ai été particulièrement impressionnée par leurs jeux respectif…


A la dérive s’ouvre sur le réveil le plus brutal qu’il soit … celui de Tami découvrant le bateau sur lequel elle se trouve complètement dévasté par une tempête en pleine mer et dès lors devenu impossible à naviguer…  Se croyant d’abord seule, elle parvient pourtant à sauver son fiancé de la noyade…  mais ce dernier, grièvement blessé par l’accident est à l’image de leur navire réduit à l’état d’épave… Paralysé par ses blessures il ne peut d’ailleurs apporter aucune aide à Tami,  sinon la soutenir moralement … C’est donc seule, sans moyens de communications et à plus de 2500 km des côtes, que la jeune héroïne devra apprendre à survivre, et faire face à la faim, la chaleur, la déshydratation et les hallucinations devenus ses pires ennemis… 
Si l’on vient voir ce film pour ses scènes d’actions ou d’aventure, il faudra je pense préférer passer son tour … Car pour être entièrement honnête, durant les 1h38 de visionnage, il ne se passe pas vraiment grand chose … Et les séquences de flash back qui viennent ponctuer les scènes du présent, sont davantage là pour raconter la rencontre entre Richard et Tami, leur histoire d’amour que pour expliquer les causes de leur naufrage … Il n’en reste pas moins que l’on se trouve totalement suspendu à leur histoire, espérant à ces Rose & Jack des temps modernes de survivre et de connaître leur « happy ending » amplement mérité … Je suis d’ailleurs soulagée de ne pas m’être trop renseignée sur l’histoire de la vraie Tami Oldham avant d’aller voir ce film … cela aurait je trouve gâché le « twist » final, que je n’ai, je dois dois l’avouer, pas du tout vu venir, du moins jusqu’aux dernières minutes précédent sa révélation …
A la dérive est pour moi, un véritable guide de survie en haute mer, et je n’ai tout au long de ce film, aux allures parfois même de documentaire, qu’éprouvée une réelle admiration pour le courage, la résistance et la force de caractère dont a fait preuve pendant plus de 40 jours cette jeune navigatrice… Le réalisme de certaines scènes, parfois trop graphiques, à la limite même du supportable, était des plus impressionnant, au point même que l’on avait l’impression d’avoir été transporté aux côtés de Tami et de Richard…

lavis.epheme.re

Maddiem
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le 22 juil. 2018

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