Heart of gold
Terrence, ils se sont moqués de toi, ils t'ont hué à Venise, ils t'ont considéré comme fini. Terminé le grand Terrence de Tree of life. En voyant des 3 déferler sur Sens critique, des critiques...
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le 7 mars 2013
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Il y a quelques éclats, lorsque Malick, par la seule force de l'image capte des choses indicibles sur le sentiment amoureux (sa naissance et son évanescence), délestant le plan de toute théâtralité, d’écriture et de narration pour ne saisir, ou du moins tenter de ne saisir, que les sensations qui s’en dégagent. Dans ces moments-là, c’est le grand Malick et c’est très beau. Malheureusement ces éclats sont trop rares, trop épars, perdus au milieu d’un gloubiboulga d’autres images, qui sont, elles, caricaturales du propre style du cinéaste : bras levés au ciel, champs de blé, … tous les plans sont marqués par la patte de Malick mais n’en dégagent que rarement la puissance qu’ils portaient en-eux dans ses précédents films, et il ne reste qu’une coquille vide un peu ridicule. Perdus au milieu d’images donc, et au milieu d’un discours philosophique, spirituel et religieux fumeux sur l’amour qui nous aime, au service de finalement pas grand-chose. A quoi sert le personnage de Bardem ?
Par contre le film doit être vu pour une seule raison : Olga Kurylenko
Et la vraie beauté du film est peut être ici, dans la façon dont Malick la filme, tente de saisir sa légèreté, sa liberté, sa folie, sa grâce, son spleen. Elle illumine le plan à chaque apparition, la merveille du film c’est elle.
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le 7 mars 2013
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