Malick n'est pas Tarkovski et...

Je ne vais pas passer par quatre chemins, je ne vais pas faire une lettre ouverte de désespoir à Malick, je ne vais pas écrire dans mon jardin en lettres de feu "Terrence, tu m'as brisé le coeur !!!!".
C'est du foutage de gueule. Et pourtant, au début j'étais enthousiaste. C'est vrai, les 15 premières minutes en France et particulièrement au Mont Saint-Michel sont très belles. Mais le reste du film m'a trahi. Malick nous a trahi. Où est passé la sincérité de ses précédents films ? La voix-off, exceptée celle de Javier Bardem, ne veut rien dire. Les jump-cuts sont inutiles et donnent mal à au crâne. On peut qualifier les travellings de brouillon. Malick se caricature. Comme dit précédemment, seul le début en France et les passages avec Bardem m'ont plu. Ainsi que la fin, qui rappelle l'oeuvre précédente du cinéaste. Mais le reste ?
Faute d'inspiration, le réalisateur raconte tout et n'importe quoi, et met en scène une Olga Kurylenko particulièrement agaçante, qui sautille et se dandine partout pendant tout le film. Remarque, fallait bien qu'elle fasse quelque chose puisqu'elle n'a que 6-7 répliques à tout cassé dans le film.

Et maintenant, plus pour l'humour car même si ce film est une purge j'ai toujours du respect envers le cinéaste, je ne peux m'empêcher de revisiter l'adage que Godard a fait à propos de Ozon :
Malick n'est pas Tarkovski et son film n'aurait pas dû s'appeler A la Merveille mais Dans la Merde.