Triangle des béatitudes.
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On a reproché à Jérôme Bonnell son conservatisme dans A trois on y va, apparent seulement sur les cinq dernières minutes, en occultant, semble-t’il, tout le piment des quatre vingt premières. On croit déceler dans cette critique sélective une forme d’hypocrisie anticonformiste. Car enfin, au-delà de l’excellente balance entre drame et comédie, du marivaudage affûté et d’un questionnement social actuel (sur lequel Bonnell a au moins le courage de dire ce qu’il pense, mal soit, mais sans se cacher derrière un atermoiement agaçant), le réalisateur dévoile un instantané charmant qui laisse planer pendant les 90% de son film un drôle de doute sur la possibilité viable (utopique) du trouple.
Créée
le 15 sept. 2018
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