Un conseil galactique décide de tester le genre humain en donnant à un individus pris au hasard (Simon Pegg donc) le pouvoir de faire tout ce qu'il veut. Selon sa réaction, soit l'humanité rejoint le conseil, soit la terre est anéantie. Sauf que notre héros est un prof raté doublé d'un écrivain raté amoureux de sa voisine. Gentil donc, mais pas doué.
On ressent l'humour Monthy Python au niveau de l'irrévérence. De tête, à travers leurs films, ce n'est pas temps la finesse de leur humour qui faisait leur force que le contre emploi de certains de leur membres, leur brin de folie, et le non-sens so british.
Et faut avouer que oui, l'humour est toujours là, et souvent pas des plus fins, mais il fait le job, et souvent très bien. La réalisation des voeux, pas toujours bien formulés, est souvent marrante. L'irrévérence est aussi là, plus ou moins légère mais là. Le contre emploi des acteurs, pas vraiment. Simon Pegg a toujours fait de la comédie, et il colle bien au rôle, mais on n'est pas surpris. Kate Beckinsale (Underworld, le remake de Total Recall) joue en effet plus dans un registre que je ne lui connaissais pas, mais qui reste assez classique (jeune critique littéraire intègre mais qui prend de mauvaises décisions sous l'emprise de l'alcool, et dont est amoureux notre héros).
Et Robin Williams campe très bien le chien du héros (et si je ne me trompe, c'est le dernier film diffusé dans lequel il apparait même si ce n'est que pour la voix du chien).
Donc on rigole, on passe un bon moment, avec des passages très drôles (mais pas toujours fins). Mais il manque en effet un peu de folie, de surprise, car le sujet rappelle un tantinet Bruce tout Puissant.