Il faut en finir.

Pour écrire un film il faut partir d'une idée c'est le minimum, mais il ne faut pas s’arrêter là. Ce film pose une situation puis...plus rien, on nous déballe les trucs les plus basiques liés au thème choisi, difficile de dire que c'est drôle. Tout est plat dans ce film, c'est le travail de cancres qui ne savent pas écrire avec inventivité. Il faut voir les gags à base de quiproquos, comme lorsque les deux jeunes femmes ouvrent la porte en tenus légères à un homme, l'une dit qu'elle est toute mouillée et qu'elle doit le finir, évidement l'homme croit qu'elles parlent du veuf bien sûr, c'est subtil. Quoi c'est pas subtil? Le film ne joue pas dans la finesse loin de là, il nage bel et bien dans la catégorie des gros gags bien gras et lourdingues. Ce n'est pas d’aujourd’hui que la comédie française agonise, quand on voit ce triste spectacle on se dit qu'il serait bien temps de lui donner le coup de grâce, tout du moins pour cette tranche lourdingue financé par les chaines de tv, qui calibrent les choses pour quelles soient diffusables le dimanche soir. Ces chaines le font sympathiquement afin que le travailleur passe un bon moment de détente pour sa dernière soirée de week-end avant d'entamer sa semaine de labeur. Ce sont vraiment les meilleurs amis du monde ces gens qui financent les comédies françaises, ben oui ils pensent constamment aux envies du français moyen, enfin surtout du français moyennement con.