Dantesque

Dans le futur, un certain Akira, être aux pouvoirs sans limite à détruit la ville de Tokyo, maintenant appelé Neo-Tokyo. Kaneda est le chef d'un gang de motards sans grand respect de ce qui les entoure. Tetsuo, le mal aimé du groupe, se retrouve à être prit de vertige et d'un curieux malaise et rapidement, il est enlevé par le gouvernement. Kaneda tente de sortir son ami de sa prison pendant que ce dernier développe rapidement des pouvoirs surnaturels incroyables qui jouent avec son esprit et le font devenir fou. Kaneda tente d'arrêter son ami, qui change et détruit tout sur son passage. Tetsuo aillant détruit l'armée japonaise à lui seul, tente de retrouver les restes d'Akira, qui a eu les mêmes pouvoirs que lui et qui pourrait expliquer ses origines et ses pouvoirs. À quel prix par contre, son acharnement le mènera-t-il vers sa perte?

Ce AKIRA est probablement le meilleur film animé que j'ai eu la chance de voir. On est pas en présence du film d'animé usuel avec beaucoup d'action, bien du sang et peu de réflexion. Je considère Akira comme beaucoup plus réflexif que poussé vers le divertissement même si sur ce dernier côté, on en a pour notre argent. L'Histoire est très confuse, on ne sait pas ce qui cause les pouvoirs de Tetsuo, qui est vraiment Akira avant la fin et la raison d'être de plusieurs personnages. Malgré tout, c'est intéressant de la toute première minute jusqu'à la dernière. Dans ce mélange de violence futuriste et d'émotion forte et pleine de rage, on y décèle une beauté, celle d'abord d'un message social japonais représentant cette jeunesse japonaise qui veut s'exprimer, se libéré et dont on a peur. Ici, elle se révèle monstrueusement forte et immature car on l'a craint au lieu de l'accepter. La perte de contrôle de Tetsuo atteitn son paroxysme lors de sa transformation en une hideuse créature, comme une tumeur englobant tout ce qu'elle rencontre. Y'a pas à dire, à partir de là, le film prend une proportion dantesque jusqu'àlors rarement atteinte par les films d'animation. Notons que pour 1988, AKIRA possède une des plus belles animation que j'ai pu voir à ce jour, d'une fluidité que bien des films de ce types devraient envier. La réalisation est d'une qualité exceptionnelle et et certaines scènes sont vraiment dignes des plus grands maîtres. La scène avec les peluches géantes fait complètement flipper et l'approche très grandiose voir même religieuse de la dernière demie-heure est absolument fascinante. Un très grand film.