L'origine du monde
1963: le new-yorkais James Lord, jeune passionné d'art, est à Paris afin d'y poser comme modèle pour le peintre tessinois Alberto Giacometti. Or, ce dernier s'avère aussi imprévisible que découragé à peindre et son penchant pour les péripatéticiennes pourraient bien prolonger le séjour de l'Americain.
Un anglais filmant un américain chez un Suisse vivant en France: bienvenue dans le cosmopolite. Inspirée par le témoignage de James, cette rencontre s'avère à sa Genèse assez longue à se mettre en place avec un teint de Déluge et une Apocalypse proches.
Mais finalement la Passion l'emporte et passionné d'art est la condition sine qua non pour pénétrer dans cet univers qu'est le monde selon Alberto.
Pour l'incarner, Geoffrey Rush s'avère brillant reflétant tout ce désespoir intérieur. Clémence Poesy et Sylvie Testud y amènent le french kiss. Mais c'est notre Monk de Tony Shalhoub qui fascine le plus.
La reconstitution parisienne n'est pas mal du tout et les studios Pinewood où fut tourné le film reflètent cette non-gaieté parisienne.
Se laisse donc voir...