Des mecs qui hurlent dans des couloirs.
Je viens de m'enquiller les 2h20 de la version de Fincher, au final ça ne change rien.
A l'époque tout le monde avait applaudi au pari risqué mais réussi de Sigourney de se raser la tête même si le film est rasoir de bout en bout, au final c'est tout ce qu'il y a à retenir: Sigourney enlaidie est toujours sexy.
Mais c'est long tout ça, long, mais looong...casting raté, décors minimum, réalisation à l'ouest (la caméra subjective dans les couloirs, la bête qui punit quand elle veut et comme elle veut selon un scénario écrit probablement la minute précédente, impossibilité de se repérer dans ce complexe de pacotille...), Fincher a semble-t-il filmé cette bouse internationale sans moyens, sans imagination (sans envie?) et à l'arrache.
Un véritable suicide pour la franchise qui n'a toutefois pas empêché, et heureusement, le bon déroulement de la carrière du réal' qui a depuis renié ce truc, et je le comprend.
Le coup de grâce devait arriver quelques années plus tard de la part de Jeunet, une resurrection qui porte mal son nom pas revue depuis la sortie ciné de 97, c'est dire...