Regard positif et bienveillant sur la banlieue à travers un petit commerce, dernier lien social pour une population de laissés pour compte.
L’émotion, c’est pas ce que je demande à documentaire, surtout pas même.
Les meilleurs documentaires poussent à la révolte, ou se posent au moins objectivement pour poser un constat et ça reste au spectateur, non par l’émotion mais par les faits, à tirer les conclusions de ce qu’il voit. Celui-là si je n’y voyais que ses “acteurs”, je le trouverais consternant. Consternant parce que justement, on ne peut plus se révolter, on est comme résignés. On voit des pauvres types se serrer les coudes et les pinces alors que le monde leur chie à la gueule et on trouve ça très beau. Je comprends qu’on puisse trouver ça émouvant, moi ça me renvoie à mon impuissance, à la leur, et à celle surtout d’une société qui laisse faire.
À un moment Ali je crois bien dit que les autorités ou je ne sais quels responsables savent ce qu’il faudrait faire et ne le font pas, c’est même plus révoltant, tu te révoltes quand y a une lueur d’espoir.
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
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