Sans même parler de mise en scène, quelle pauvreté dans les gags, le scénario, les situations, les dialogues, l’interprétation. Tout est au rabais, all inclusive. C’est un frisson de la honte permanent. Le pire c’est qu’Onteniente s’est mis dans la tête qu’il allait faire références aux Bronzés, mais attention pas qu’un subtil clin d’œil, mais une pelletée, jusqu’à l’indigestion. Ainsi Demaison incarnera donc Morin, comme Jugnot dans les deux films de Patrice Leconte – Sa scène de ménage avec Maïwenn peut d’ailleurs rappeler celle que Bernard tenait avec Nathalie. Ainsi Dubosc sera Jean-Paul Cisse (Caution Jean-Claude Dusse + jeu de mots sur le pape = demi-molle des producteurs ?) et lui non plus ne va pas retrouver sa valise – Son baluchon, comme il dit : Il faut signaler que c’est un festival Dubosc, qui refait du Patrick Chirac puissance dix, le slip en moins. Ainsi on y verra Balasko (en nympho veuve) et Lhermitte (en directeur de club) qui finiront par discuter et se demander s’ils ne se sont pas déjà croisés jadis dans un autre club de vacances. Sérieusement ? Et tout est comme ça. Sauf qu’on tire plutôt vers le troisième Bronzés, qualitativement. Outre les nombreux clichés sur les Antilles, on passera par une dispute autour d’un pet dans une piscine, des cendres funéraires finiront dans un pétard (Putain que c’est rigolo) et lors d’une soirée sosies, Demaison sera déguisé en Trump et Dubosc en Johnny, bordel on se fend la gueule. Ceci étant le film me fascine pour son cynisme involontaire : J’ai toujours l’impression qu’il se fou de notre gueule. All inclusive avait-il prévenu. Comme si à la fois il disait que toute la merde d’Onteniente (Camping, Disco, Jet Set…) sera incluse dedans et que malgré tout, ça n’empêchera pas les beaufs d’aller quand même voir ça. Le mec te chie littéralement sur les yeux quatre-vingt-dix minutes durant et il fait 800.000 entrées. On va me dire que ça fait un four, mais bordel, 800.000 entrées. Et le pire c’est que ça coute 15 bâtons cette merde. Quinze putains de millions d’euros.

JanosValuska
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le 24 févr. 2020

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