Honnêtement le scénario craint. Le spitch de "un ange vient remettre un escroc dans le droit chemin et ils vont tomber amoureux" j'avale pas trop. D'autant plus que le personnage d'André a la nationalité Américaine et ça, ça n'a aucun intéret. Tout du long, on se demande d'ailleurs qu'est-ce que ça vient faire là. À part alimenter quelques répliques, on y crois pas du tout (surtout que Jamel est Parisien comme pas deux...).
Jamel joue extrêmement bien et prend tout l'écran alors que sa Réplique a un accent terrible à couper au couteau, si bien que j'avais l'impression de regarder des séries AB production écritent par jean-François Porry. Vous savez, Hélène et les garçons, dans les années 90, qui prenaient 50% de jeunes comédiens d'origine étrangère à préférence américaine, et qui passaient leur temps à déglutir au lieu de réciter leur texte.
Bref, Les répliques d'Angel•A n'ont rien d'exceptionnelles, c'est juste Jamel qui leur donne vie avec son charme et son excellent jeu habituel.
Par contre, niveau réalisation, On ne dira pas que Luc besson est une tâche. Les vues de Paris en N&B sont très belles. Tout est trés bien filmé, coupé, monté. On en oubliera même qu'il manque un bras à Jamel. J'ai pas souvenir qu'il y avait de la musique...
Rien de bien fou dans ce film en résumé, sauf si vous êtes un maniaque de Paris, du noir et blanc ou du jeu de Jamel. Ce film mais n'est pas une "grosse daube" (comme j'aime les nommer) mais possède un certain intéret cinématographique.