(Ce qui concerne ce qui va suivre est mon avis sur Besson, veuillez sautez jusqu'a la phrase suivante, comment était votre blanquette?)
Voilà, voilà, je me lance... On y va, voilà: J'aime Luc Besson, voilà, je l'ai dit. Sur ce site, ça me vaudrait toutes les insultes du monde, mais au fond, j'aime bien Luc Besson, j'aime pas tout de lui (comme Subway), mais voilà, la ou des gens trouve son cinéma grossier, moi je vois quelque chose de vrai et de sincère, la ou des gens voient des débilitées scénaristique, je vois un être qui s'amuse avec ces films le tout en restant cohérent envers lui même et a ses œuvres. Beaucoup y voit presque comme du Uwe Boll français, moi je vois quelqu'un qui sait filmer qui est simple et efficace.
Je pense que les gens devraient arrêter de lui reprocher tout et n'importe quoi sous prétexte qu'il ne fait pas un Léon ou un grand bleu, faire des films tous différents l'un de l'autre est bien plus intéressant que de faire des films qui se ressemble trop.
Par exemple, j'aime beaucoup Jean-Pierre Jeunet, mon préféré de lui est Delicatessen, je trouve ces films moins bons, mais c'est pas pour autant que je dois dire qu'il fait de la merde sous prétexte que c'était mieux à ses débuts.
**
Comment était votre blanquette?
**
Mais passons, parlons du film en lui même: Angel-A. Ce film est très sympa, un conte moderne d'une grande beauté sur un homme qui est prisonnier de sa situation et pire encore: de lui même (tun tun tun).
Bien décidé à se balancer du haut d'un pont de Paris, il aperçoit une femme qui avait la même idée que lui, elle saute, il la sauve et lui explique qu'elle s'appelle Angela et qu'elle est un ange( oui, je sais, c'est pas très subtil, mais ça marche très bien).
Ce qui est intéressant dans la relation de ces 2 êtes, c'est que les 2 vont se libérés l'un et l'autre de leur situation, un est un loser dont la vie ne tient plus qu'a un fil et l'autre est un être divin prisonnier de sa condition d'être, malgré son optimisme, un être vide, tel notre héros, André.
Ce film m'a plutôt ému, surtout devant la scène du miroir, ou, je pense, que tous ceux qu'ils ont eus un passage a vide ou un manque de confiance en soi dans leur vie s'y reconnaîtrons très certainement.
Ce film est tellement bien que même Jamel ne m'a pas irrité( ce qui est ouf en soit, vous imaginer? Jamel, en acteur convaincant? Moi je trouve ça fort).
Cependant, le film a quelques longueurs malgré qu'il fasse moins de 1h30, mais ces moments sont très peu nombreux. Peut être pas son meilleur, mais l'un de ses plus beaux, assurément.
PS: Enfaîte, Lucy, c'est plus ou moins un Remake d'Angel-A, enfaîte, un être a la puissance divine, c'est une femme forte et fragile, elle est accompagnée d'un mec dont les 2 se complètent, quelque part... Ça en est troublant... ^^