Si la réalisation n'est pas si mauvaise en soi, notamment parce que le monde post-apocalyptique est relativement bien rendu (du moins au début), on ne peut pas vraiment saluer la qualité du scénario qui ne fait que tourner autour des testicules de notre héros.


Dès la première scène du film on est plongé dans le vif de l'histoire : Vic n'a plus eu droit a une partie de jambes en l'air depuis 1 mois ! Vic veut donc baiser plus que tout, cette idée l'obsède bien plus que ses conditions de vie et sa source d'alimentation. Bref, Vic passe donc tout naturellement la majorité de son temps a traquer des proies (littéralement) grâce à son toutou télépathe qui ne sert à rien d'autre qu'à jouer le rôle du radar à vagin. Notre héros est donc un violeur de première catégorie, dont la priorité suprême n'est pas de survivre mais de tirer sa crampe. Je ne dis bien évidemment pas qu'il faut que ce genre de thèmes passe a la trappe dans un film post-apocalyptique, mais faire reposer toute une histoire la dessus sans aucune subtilité et sans aucun talent de narration, sans une réelle réflexion sur le propos et la situation, ça n'a aucun intérêt.


On notera d'ailleurs que la première proie sur laquelle il arrive a mettre la main passe du personnage féminin survivant habilement dans un univers hostile à un personnage féminin ultra vulnérable en quelques instants. Pire encore, ce personnage est flatté par l'ardeur de son violeur et tombe amoureuse de lui... Normal...


Malheureusement, ce n'est pas la parenthèse dans la société dystopique située sous terre qui va relever la profondeur du pitch. Vic y est amené parce que les hommes (tous maquillés en clown parce que ça fait un peu plus "futur fifou" ) sous terre sont stériles et qu'ils ont besoin de spermatozoïdes frais pour fertiliser leurs femmes et leurs filles. Vic est content jusqu'à ce qu'il comprenne que ça se passera par insémination artificielle et, grosso modo, il fini par s'échapper pour aller retrouver son cabot laissé à la surface...


J'aurais pu m'en passer...

dagjo
2
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Vus en 2015

Créée

le 30 mai 2015

Critique lue 1.2K fois

6 j'aime

3 commentaires

dagjo

Écrit par

Critique lue 1.2K fois

6
3

D'autres avis sur Apocalypse 2024

Apocalypse 2024
Theloma
7

Le queutard et le clébard

Réalisé en 1975, Apocalypse 2024 (A Boy and His Dog) est le seul film réalisé par L.Q. Jones, acteur emblématique des films de Sam Peckinpah. On y suit un jeune homme accompagné de son chien qui...

le 12 nov. 2021

12 j'aime

4

Apocalypse 2024
Kowalski
6

Vic et Blood, deux mâles amis amis!

Au Texas, aux alentours de la disparue Phoenix, Vic (Don Johnson) et son chien Blood errent dans un monde post apocalyptique à la suite d'une 4ème guerre mondiale aussi rapide que destructrice! L'un,...

le 15 mars 2021

8 j'aime

Apocalypse 2024
Fatpooper
7

Une fille qui a beaucoup de goût

De ce film, je ne savais qu'une chose : dans un monde post apocalyptique, un gosse capable de parler avec son chien tente de survivre. Un sujet qui m'a très vite intéressé. Mais c'est seulement...

le 1 oct. 2013

8 j'aime

Du même critique

La Liste de Schindler
dagjo
5

Critique de La Liste de Schindler par dagjo

Le film est loin d'être mauvais et loin d'être ennuyeux mais il lui manque trop de qualités pour en faire un bon film. L'histoire et les personnages manquent de profondeur et de subtilité (vous allez...

le 28 juil. 2013

24 j'aime

1

Blade Runner
dagjo
4

Critique de Blade Runner par dagjo

On m'en parlait comme un film excellent, un objet culte, un chef d’œuvre ! J'en suis vraiment déçu. Esthétiquement, c'est pas laid du tout. Cependant, je trouve que ça reste cliché et très typé "S-F...

le 19 avr. 2011

16 j'aime

4

L'Homme qui tua Liberty Valance
dagjo
9

Critique de L'Homme qui tua Liberty Valance par dagjo

Le film est simplement beau, il symbolise superbement le passage d'une époque à une autre. C'est ainsi que la loi du cow-boy fait place à la loi du juriste, que Doniphan (john wayne) fait place à...

le 24 août 2011

12 j'aime

2