Un appel à la survie

Appel d'urgence ou Miracle Mile dans sa version original, est le deuxième film de Steve De Jarnatt qu'il réalise et scénarise. Avec ce film, il aborde le thème de la fin du monde par le biais de la guerre nucléaire.

Synopsis

L'histoire suit Harry (Anthony Edwards) qui rencontre Julie (Mare Winningham) dans un musée consacré à la préhistoire, il est convaincu qu'il s'agit de la femme de sa vie. Un soir, son réveil tombe en panne dû a une coupure de courant dans l’hôtel, alors qu'il devait la retrouver après son travail. Avec trois heures de retard, il rejoint le lieu de travail de Julie, mais en arrivant elle n’était plus la. Un peu plus tard, la cabine téléphonique se trouvant a coté du lieu ce met a sonné. Harry décroche, un jeune homme se trouvant dans une base nucléaire lui affirme que les missiles vont être lancé dans moins d'une heure. Sans suit, une course contre la montre pour Harry qui doit retrouver Julie avant la possible chute des missiles.

Contexte historique

Avant de parler du film, une remise en contexte s'impose. Le film sort en 1988, nous sommes à cet instant précis, dans la période de la chute du bloc soviétique qui engendra la dissolution de l'URSS, en gros la fin de la guerre froide. Cet période pour le peuple américain, mais aussi pour le reste du monde, était une de leur grande crainte. L’événement a ainsi causé une grande paranoïa sur le peuple, ce qui n’empêchera pas des cinéastes d'apporter des messages dans leurs créations cinématographiques tel que :

• Wargames de John Badahm, 1983


• L'Aube rouge de John Millius, 1984


• Romanoff et Juliette de Peter Ustinov, 1961

Analyse

Miracle Mile, montre principalement les choix et les conséquences du protagoniste. Depuis l'annonce du téléphone, il va évolué dans un milieu qui va devenir de plus en plus anxiogène et chaotique, il devra donc en cherchant Julie de s'adapter au situation ainsi qu'aux imprévus aux nombres assez conséquents. Les personnages secondaires, sont traités rapidement mais efficacement créant ainsi une empathie, bien que leurs péripéties soit hors champs, tel que le personnage de Wilson (Mykeltti Williamson). La réalisation est assez classique, mention spéciale pour l'introduction se passant dans l'exposition de la préhistoire avec une mise en scène assez sympathique et agréable a l’œil. La musique, composé par le groupe Tangerine Dream, signe une prestation renforçant l'aspect dramatique de nombreuses scènes, comme celle de l’ascenseur dans le dernier acte.

Conclusion

Ce film montre, de façon hypothétique, comment l'homme réagirait devant l'annonce de la chute des bombes sur un fond de romance spectral.