Si l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, et se permet même de reprendre la fameuse légende arthurienne, le film Aquaman se passant après les événements de Justice League offre cependant une mise en scène originale notamment grâce au réalisateur James Wann.
C'est en effet grâce à lui et son travail remarqué sur le premier Saw et Insidious qu'on se retrouve avec des combats en faux plan séquence et bien d'autre effets de cadrage intriguants qui magnifie l'ensemble. Le réalisateur s'amuse avec sa caméra 3D pour littéralement virevolter d'un affrontement à l'autre, voire même de fuire le combat.
On pourra cependant déplorer une photographie baveuse qui sent bon le studio et des effets ralenti assez peu bienvenue qui viennent sulmplelejjuste installer un malaise. Mais force est de constater qu'avoir ce genre d'idées visuels dont je parlais plus haut, dans un genre aussi codifié que le blockbuster de super héros, est presque un début d'espoir et laisse espérer qu'avec de bons faiseurs, on peut réellement proposer de l'innovation.
Bien évidemment, le film n'échappe pas à sa musique épique aux basses boostées, à ses séquences qui donnent l'impression d'avoir été financées par le pays où elles ont été tournées et rendent comme un spot pour l'office du tourisme, à ses éternelles blagues de personnage "badass" qui sortent tout droit des années 80 etc..
Bref, Aquaman offre des idées sur sa forme, mais garde quand même son fond de film divertissant.