Ariane
7.1
Ariane

Film de Billy Wilder (1957)

Si cet "Ariane" - que j'attendais de voir depuis si longtemps - n'est pas tout-à-fait l'un des meilleurs Wilder, et ce malgré le charme renversant d'Audrey Hepburn et un scénario virtuose de I.A.L. Diamond, c'est que l'équilibre instable entre comédie "lubitschienne" et romance sentimentale penche un peu trop lourdement du côté des violons (même s'il s'agit de ceux des Gypsies, musiciens de salon qui nous offrent une poignée de scènes irrésistibles), et que le film a, du coup, une bonne vingtaine de minutes de trop. Je dois dire aussi que l'âge de Gary Cooper, qui n'a plus vraiment le charme voulu pour emporter ainsi le cœur de la belle Audrey (il n'a qu'une petite dizaine d'années de moins que Maurice Chevalier, qui joue le père de la belle...), plombe aussi un peu cette romance. Mais que sont ces réserves face à l'enchantement que procure finalement "Ariane", dont la dernière demi-heure, parfaite, fait toucher du doigt au spectateur, ébloui, ce que peut être le GRAND cinéma ?[Critique écrite en 2009]

EricDebarnot
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Liste participative : les films qui vous font tomber amoureux de leur actrice principale... et Les meilleurs films de 1957

Créée

le 6 oct. 2017

Critique lue 433 fois

7 j'aime

1 commentaire

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 433 fois

7
1

D'autres avis sur Ariane

Ariane
Docteur_Jivago
8

Love in the Afternoon

Quatorzième film de Billy Wilder et le second des trois sortis durant l’année 1957, avec L*’odyssée de Charles Lindbergh* et Témoin à Charge, Ariane, adaptation du roman Ariane, jeune fille russe de...

le 31 mai 2014

35 j'aime

14

Ariane
Silence
8

Mensonges sur canapé [8.5]

Maurice chevalier, (très bon en VO et même en VF :) détective privé, habite avec sa fille Audrey Hepburn, élève au conservatoire de musique. Un nouveau client de Maurice chevalier, s’intéresse à Gary...

le 31 mai 2013

35 j'aime

9

Ariane
Raf
8

L'amour ne tient qu'à un fil

C'est avec une timidité toute adolescente que je poursuis mes "rendez-vous" avec l'ingénue Audrey. Je m'émerveille chaque fois davantage de la "thin girl" comme aime la surnommer Franck Flannagan...

Par

le 7 juin 2011

24 j'aime

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

204 j'aime

150

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

105

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

186 j'aime

25