Une météorite appelée "Astre Exterminateur" s'apprête à entrer en collision avec la Terre. Le risque ? La fin de toute vie sur Terre. Pour éviter l'apocalypse, la NASA décide d'envoyer les meilleurs foreurs détruire de l'intérieur l'astre...
Alors oui, c'est complètement exagéré, oui c'est tout à fait surréaliste, et oui c'est juste dingue. Mais alors, qu'est-ce que ça défoule ! Je fais partie des défenseurs de Michael Bay. "Armageddon" est un de ses meilleurs films. Le réalisateur cherche l'efficacité avant tout et trouve l'essentiel : le divertissement pur et dur. Le scénario est improbable, certes mais quand je vais au cinéma, ce n'est pas pour voir un gars promener son chien ? De ce point de vue, "Armageddon" s'impose comme le parfait film bourrin jouissif et réjouissant. La clique d'acteurs tient du cinq étoiles, et donne un aspect très réconfortant et évidemment comique au sujet. Ensuite, la mise en scène de Michael Bay est exemplaire, se posant directement en créateur d'images inventif et ingénieux. Le film se divise après en deux parties : une première heure sur Terre, l'autre dans l'espace. Si la première est bien rythmée, la seconde se perd un peu trop en longueurs et s'étire un peu trop. Pourtant, l'ensemble reste maîtrisé, Bay ne cédant jamais à la balourdise ni au sur-n'importe quoi. Et pour cause, impossible de ne pas sentir un petit pincement au coeur quand Bruce Willis effectue le sacrifice ultime. Au final, tout le monde sort gagnant de "Armageddon". Parce que Bruce Willis c'est John McClane et qu'il est immortel, parce que le monde a survécu (on ne tiendra pas rigueur au cinéaste de la destruction de notre Paris chérie) et que tout le monde retrouve ce qu'il a aimé. C'est excessif jusqu'au bout, et on adore ça. Et si Bay n'a pas encore signé son chef d'oeuvre, on attend de voir ce qu'il nous réserve à l'avenir, comme pour "The Island".