Ce film est l’histoire de l’un des plus grands faussaires des Etats-Unis, Frank Abagnale Jr (Leonardo Di Caprio). Fils d’une française et d’un escroc, le jeune Frank à 15 ans quand ses premiers ennuis commencent. Son père est rattrapé par le fisc, obligés de déménager dans un appartement miteux, ses parents ne tardent pas à divorcer. Au moment de choisir entre son père et sa mère Frank refuse et s’enfuit. Pour survivre il décide de devenir lui aussi escroc. Frank doué d’un culot monstre va dérober plusieurs millions de dollars, s’habiller gratuitement, se loger et même voyager aux frais d’une puissante compagnie aérienne. Sur le point d’être arrêté par un intelligent et entêté agent du FBI Carl Handratty (Tom Hanks), Frank se reconverti comme médecin, séduit par une jeune fille de l’accueil. Tombé amoureux il décide de renoncer à sa carrière et de devenir avocat dans le cabinet du père de la jeune fille avec laquelle il se fiance. Mais les fiançailles tournent court puisque Handratty arrive. Frank fuit en demandant à Brenda de le retrouver le lendemain à l’aéroport. Arrivé à l’aéroport Frank repère les hommes du FBI et Brenda qui leur sert visiblement d’appât. Il reprend son uniforme de pilote et parvient à s’envoler ainsi pour l’Europe qu’il écume. Finalement il est arrêté par Handratty et les policiers français dans le village de naissance de sa mère. Finalement après quatre ans passés derrière les barreaux, Handratty parvient à convaincre la justice de laisser Frank travailler pour eux le restant de sa peine.


Leonardo di Caprio joue à merveille le rôle de l’adolescent escroc, en partie grâce à son visage juvénile. Tom Hanks n’est pas en reste et joue un agent du FBI travailleur et triste à la perfection. Si Nathalie Baye n’est pas des plus crédible dans le rôle de la mère de Frank ça fait plaisir de voir une française jouer un film américain.


On passe un bon moment devant ce film réalisé par Steven Spielberg. L’histoire d’un escroc n’est pas originale, mais le fait que l’escroquerie soit aussi bien faite, dans de telles proportions et par un adolescent, fait de cette histoire, une histoire originale. Elle est d’ailleurs le seul intérêt du film. Néanmoins **ce seul intérêt parvient à maintenir le spectateur en haleine t**out le long des deux heures de film.

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le 7 déc. 2015

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Joachès

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