Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can) est un très bon biopic américain réalisé par Steven Spielberg, écrit par Jeff Nathanson, d'après le livre Catch Me If You Can, de Frank Abagnale, Jr. et Stan Redding... sur une très bonne musique composée par John Williams (qui fait penser a du Henry Mancini) et une très beau générique signé par Olivier Kuntzel et Florence Deygas... qui met en scéne un excellent Leonardo DiCaprio qui joue Frank Abagnale, Jr. un faussaire américain qui devint célèbre dans les années 1960 à 16 ans pour avoir utilisé des chèques falsifiés afin de voyager aux frais de la Pan American World Airways... et en prétendant qu'il était un pilote qui devait effectuer un prochain vol à partir de la destination vers laquelle allait l'avion.... Mais aussi il endossa le rôle de pédiatre dans un hôpital de l'État américain de Géorgie, sous le pseudonyme de Frank Williams... il falsifia un diplôme de l'université de Harvard, passa l'examen du barreau et obtint un poste dans le cabinet du procureur général de l'État de Louisiane à l'âge de 19 ans.... avant d’être capturé en France en 1969... lorsqu'un employé d'Air France reconnut son visage sur une affiche de recherche... et d’être libérer à condition qu'il aide les autorités fédérales à combattre la fraude... et l'excellent Tom Hanks qui joue Carl Hanratty, l'agent du FBI, un des titulaire de l'enquête (le principal dans le film) qui est a la poursuite du faussaire... Par rapport aux événements décrits dans le livre de Frank Abagnale, on peut dire que le film est basé sur des faits réels, mais n'en est pas une transposition à l'identique. Les noms des différents protagonistes ainsi que nombre des agissements du héros sont conformes à la réalité, mais la manière dont celui-ci a opéré est souvent différente.
La vie sexuelle d'Abagnale en est un exemple. Dans le film, Abagnale a une ou deux liaisons. En réalité, il a eu de très nombreuses aventures avec des femmes qu'il rencontrait alors qu'il se faisait passer pour médecin, avocat, pilote de ligne. Il ne montrait aucun remords vis-à-vis de ce type de relation éphémère, remarquant qu'elles se jetaient plus ou moins sur lui, et n'étaient pas non plus intéressées par des relations à long terme.
Alors qu'il se fait passer pour un pédiatre (dans le film), Abagnale quitte l'hôpital volontairement. En réalité, il fut effrayé au point de s'enfuir après avoir pratiquement laissé un bébé mourir d'asphyxie (Abagnale ne sut que faire lorsque les infirmières lui annoncèrent que c'était un "blue baby"). Abagnale fut capable de truquer la plupart de ses tâches de médecin avant la dernière sus-citée, en laissant les internes ainsi que les infirmières s'occuper des malades qui étaient admis à l'hôpital.
Toujours pendant la période où il prétend être médecin, Abagnale a une liaison romantique avec une infirmière qui est plus âgée que lui dans le livre. Dans le film, la femme avec qui il se fiance semble être plus jeune... Dans le film, il confesse tout à cette jeune femme le jour de leur mariage et lui demande de s'enfuir avec lui, pour finalement se rendre compte au point de rencontre (l'aéroport de Miami) que le FBI tente de le piéger, et qu'elle l'a trahi par conséquent. En réalité, la femme qui le dénonce est une hôtesse.
L'un des exploits rapportés dans le film, la fabrication de chèques en France, montre Abagnale forgeant les chèques lui-même. En fait, c'est le père de l'une de ses conquêtes du moment qui imprimait les chèques. Propriétaire d'une imprimerie, il ignorait qu'il produisait des chèques frauduleux (Abagnale lui avait astucieusement menti).
Le film traite la capture d'Abagnale en France d'une façon peu réaliste, avec de nombreuses voitures de police cernant ce dernier. La police française semble surexcitée, prête à tirer sur Abagnale au moindre écart ; l'agent du FBI convainc alors Abagnale de se rendre. En fait, Abagnale a été capturé dans un magasin à Montpellier par deux policiers en uniforme, et ce dans le calme... Dans le film, Abagnale se lasse rapidement du rythme routinier de ses journées au FBI, après sa libération de prison. Il s'échappe alors un vendredi soir avant de réapparaître le lundi suivant. Il n'y a aucune trace de cet événement dans le livre. Cela ne s'est probablement jamais déroulé, c'est une invention des scénaristes. Cependant, Abagnale s'échappa réellement de l'avion qui le ramenait aux États-Unis ainsi que de la première prison dans laquelle il fut détenu.
La relation entre Abagnale et l'agent du FBI dans le film n'est pas du tout traitée dans le livre. Le livre évoque l'agent principal responsable de cette affaire, mais aucun contact n'eut lieu entre les deux hommes avant l'extradition aux États-Unis après la capture.
Mais tout ceci (cité ci-dessus) n’empêche pas au film de Steven Spielberg d’être un très bon long métrage voire même l'un de ses meilleurs dans les années 2000... ou il traite a sa façon une histoire vrai très fascinante sur un grand enfant solitaire qui rêve d'une autre vie... son père Frank Abagnale, Sr. (joué par un superbe Christopher Walken) était un trop brave type sans aucun relief divorcé d'une femme d'origine Française (jouée par l'excellente Nathalie Baye qui se prénomme Paula dans le film...) qu'il va détester par la suite... Fait qui va horrifier et devenir le déclencheur du jeune homme qui s'enfuir de chez ses parents à l'âge de 16 ans... Mais dans le film il va découvrir une veritable famille dans les personnes de Brenda Strong (jouée par la lumineuse Amy Adams) une jeune infirmière qui va devenir sa femme et des parents de cette derniere qui sont très proche l'un de l'autre joués par les acteurs Martin Sheen et Nancy Lenehan... Enfin bref, un excellent petit film très divertissent signé Steven Spielberg.