« Il fut un temps », « il fut une galaxie », « un fut un univers », l’on en passe, car les citations forcent souvent l’esprit d’une œuvre d’art, cinématographique, qui plus est. L’on se complaise à parfois contempler l’Art, car l’Object, lui est complexe. En son sujet, il peut délivrer un grand nombre de messages qui ne sont qu’à eux-mêmes, parfois, un mensonge. A cette réponse, peut-on se résoudre à citer qu’une industrie peut se fourvoyer ? Non, citerai Ubisoft, elle qui a toujours su remplir son cahier des charges lorsque le jeu vidéo était cité. En est-il de même cinématographiquement parlant ? La question vaut le coup d’œil. Car au delà de parler de son aura, « Assassin’s Creed » possède de réelles qualités ? Des qualités d’auteur, en premier lieu, mais ce long-métrage est aussi victime de prises de vue absolument poussives ! Reste à cela de belles prouesses techniques attendries par une mise en scène parfois flemmarde qui se repose sur ses acquis (cf : image & BS). L’intention était totalement justifiée, le film, un peu moins. Car « Assasin’s Creed » est et restera un produit de qualité à prix trop onéreux.