Requiescat in pace.
Callum va découvrir que son histoire présente et celle de sa famille sont liées à une société secrète passée du XVe siècle.
En tant que joueur de Assassin’s Creed il peut être très difficile de résister d’aller voir cette réalisation. Mais il aurait peut-être fallu.
Comment décrire un film qui prend toute l’idée d’un scénario pour enlever 90% de ce dernier et ajouter de l’action ?
On nous présente un Animus horrible. Ils ont essayé de faire quelque chose de compliqué pour avoir du style. Mais justement, dans le jeu la plateforme est simple mais efficace. Ici on se demande ce qui se passe quand il escalade mais que la machine ne peut pas aller plus haut qu’une église, ça se passe comment ? C’est tout simplement ridicule. En plus les seules scènes de l’Animus sont des scènes d’actions qui ne sont pas essentielles à l’histoire.
Au niveau de la mise en scène, on n’est pas non plus satisfait. Pourquoi les scènes se déroulent toujours dans la fumée ? C’est pour éviter une profondeur de champ trop importante ? C’est jouer à Assasin’s Creed avec une carte graphique qui n’a pas assez de puissance pour tout afficher. Je ne savais pas que c’était possible au cinéma. A cela est ajoutée une caméra qui bouge dans tous les sens et qui change d’images toutes les deux secondes pour faire un semblant d’action. En résumé pas de paysage, pas de cascade et pas de chorégraphie de combat, il subit de donner la caméra à un enfant.
Marion Cotillard pouvait être intéressante dans certains films, mais depuis quelque temps son interprétation est vide. Elle pourrait lire ses dialogues ça serait pareil. Le spectateur ne ressent rien à travers son personnage. Heureusement on a un personnage principal qui tient la route. C’est-à-dire qu’on arrive quand même à suivre le héros mais on n’accroche pas. Cela vient, soit d’un manque de charisme de sa part soit de l’écriture du personnage.
Mais cela peut venir d’un ensemble de dialogues classiques. C’est-à-dire que les personnages parlent, mais on n’apprend pas grand-chose, que ce soit sur les héros que sur l’histoire, on a la droit au minimum pour faire avancer le scénario.
Le spectateur a quand même le droit à un élément intéressant. Durant certaines parties, les personnages parlent avec les langues de l’époque, et cela marche plutôt bien. On retrouve ainsi un minimum l’ambiance du jeu et de cet âge révolu.
Comme la majorité des adaptations le septième art veut toujours plus en faire que le jeu vidéo. On a ainsi le droit à plein d’effets spéciaux inutiles. On aurait préféré voir le paysage de l’époque plutôt que des combats dans la fumée noir. Enfin, on ne comprend pas les termes volés au jeu qui n’ont pas de sens dans ce film.
En somme Assassin’s Creed est une mauvaise adaptation.