Astérix, joyau de la BD pour les uns, fardeau cinématographique pour les autres, personage si souvent malmené, attirant les familles pour son humour facile et cartoonesque, faisant peur aux cinéphiles malgré tant de sympathie pour son univers si agréable, et qui a tant souffert par des mains maladroites, créant oeuvre sur oeuvre souvent navrantes dont seul Alain Chabat à su donner quelques lettres de noblesse.
Le pire, c'est de pas avoir compris les erreurs du passé, surtout du tout premier qui fait parti des boulets les plus grotesque du cinéma français de ses 20 dernières années, distributeur de problème gastrique en série tellement il fut infecte.
Et avec tout cela, on chosit un réalisateur peu (re)connu, un casting pourtant si prometteur sur le papier, faisant limite croire à une bande de mercenaire avide d'un énorme cachet plus que pour le projet en lui même, les Expendables de la CNC, un Edouard Baer, acteur pourtant doué frolant l'erreur de casting, et un Vincent Lacoste et son personnage de jeune, message subliminal du merdeux citadin de base imposé par quelqu'un tant il ne sert pas tellement dans cette histoire "d'homme"
Mais bon, peut on être difficile si la base du projet est de faire venir les familles, ce regroupement de personne payant pour sa progéniture afin d'avoir un semblant de paix social pour un film crée spécifiquement pour eux ? cela engendre une sorte de peine tant ce type de projet facile pullule de nos jours, la financièrisation de la culture ou on attend plus d'argent sans trop se fouler sur le contenu, un cinéma fast food ou on sait que c'est pas spécialement bon, mais nos habitudes parfois n'ont pas un degré d'exigence très poussé, le pire c'est qu'on le sait.
Ne soyons pas si mauvaise langue, ça fait passé un moment cordial avec sa dose de rock british et sa gastronomie légendaire, c'est toujours ça de marrer à découvrir de nos meilleurs "ennemies" si on est du genre pas trop exigeant
God saves the Queen, this time ... Poor Catherine