La réussite sans budget
Après le visionnage de ce film, deux idées s'imposent à notre esprit, qui n'en forment plus qu'une à la fin : d'abord, l'œuvre est bourrée de bonnes idées ; ensuite, ça sent la production low cost...
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Vu: Ava's Possessions. pour les gens pas trop exigeant, c'est une comédie horrifique assez rafraîchissante dans la veine d'un épisode de Buffy contre les vampires sous stéroïdes.
Pour les autres, c'est une semi déception. Avec un postulat mythologique digne de Neil Gaiman, le film avait un gros atout pour marquer les esprits. Rendez-vous raté en partie, la faute à une mise en scène tape à l’œil et un scénario rempli de fausses bonnes idées.
Pour la réalisation, il faut le dire, c'est comme si Nicolas Winding Refn avait violé Sofia Coppola. Montres-moi tes néons et ta garde-robe, je te dirais quel film tu es.
Pour le scénario, mythologies et figures à part, le récit/enquête se perd dans une déambulation qui se veut plus atmosphérique que descriptive. L'intrigue est gonflée artificiellement pour faire un long métrage de ce qui aurait tenu dans un épisode de série télé. Acte manqué: le véritable antagoniste du film a une motivation plutôt intéressante (amoureux d'un démon !). Cette motivation est malheureusement inexploitée, quel dommage! Car quel mythologie ! C’était de l'or en barre.
Reste un twist de fin qui achèverait de faire passer Ava's Possession pour le pilote de sa propre série télé. Plaisant mais anecdotique.
Créée
le 9 sept. 2017
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