Veni, vidi sans vici

Le plus gros problème dans le dernier des Coen c'est la structure. Elle manque de consistance, de rythme et de tension. Ici, nous nous rapprochons plus d'un film à sketches .
Le fil conducteur, -le kidnapping de Clown-ney par des cocos- relié à un scandale, l'homosexualité, la guerre froide, le travail, le sens de la vie, la passion, la place de la religion, le tout sur fond hollywoodien. Et.. le film n'a pas sur ce fond une grande pertinence.

Mes attentes étaient sans doute trop importantes, je n'avais jamais été déçu d'eux.

L'humour et leur talent est visible dans la mise en scène du focus sur Scarlett la sirène, Georges l'empereur, Channing le marin-claquette décoiffant, Tilda superbe en double-chroniqueuse. Le seul plaisir que j'ai eu dans ce film est la performance parfaite de Alden Ehrenreich.

Le film est à l'image de celui qui est tourné par Fiennes, la prestation tente de se faire sauver coute que coute par des petites pichenettes qui s'effondrent comme un soufflé.

Je suis ressorti tout frustré et déçu de ce que j'avais vu dans tous leurs films, l'originalité et le gout du risque, au fond ce risque il s'y sont frotté mais n'a pas décollé là ou ils sont les meilleurs, le rire et l'absurde.

Ps: la distribution des personnages est juste énervante sur la promo, Jonah Hill ne tiens que 2 répliques et 20secondes à l'écran, Tatum, 2 apparitions 1/2, pareil pour Johansson. Le petit Alden mérite une place toute aussi importante que Brolin et Clooney