
Enfin vu, Babel fait partie de ces films que je me devais de voir au plus vite, ayant beaucoup aimé la filmographie d'Iñárritu. En effet, la virtuose de The Revenant et la nostalgie, sensibilité du déclin psychologique de Birdman, a fait de moi un convaincu du travail de ce réalisateur d'exception.
On a ici un film choral, tantôt se déroulant au Japon, dans le désert, au Mexique.... Tant de lieux pouvant rendre le tout brouillon au niveau de l'histoire et de la réalisation. Mais, bien évidemment, à la vue de ma note, vous aurez compris que ce n'est pas mon ressentit. Le montage est vraiment bien fait. On arrive à s'attacher aux personnages que l'on aperçoit l'un après les autres, et que l'on attend. Et ça, c'est vraiment bien, très bien réalisé et mis en scène permettant cette encrage dans la réalité de chaque personnage/situation. De plus, les acteurs, pour la plupart très connus, jouent très bien. Et pour ceux moins connus, cela apporte vraiment quelque chose d’authentique et un sacré challenge, réussi pour le coup car on s'accroche à chacun.
En somme, un film très bien dirigé et maîtrisé sur une thématique essentielle, les barrières de la langue. Mais surtout, la représentation de ses barrières de langage. Datant de 2006, je pense que tout a été dis, mais néanmoins, je me demandais pourquoi il y avait autant de critiques négatives sur un film que je pense mérite que l'on s'y intéresse et le regarde.