Si vous n’aimez pas les comédies musicales, alors inutile de rester, car oui LaLaland est une…..euh….attendez, je ne parle pas du bon film dites-vous ?
Oui, Baby Driver est quasiment une comédie musicale, personne ne se mettra à chanter dans la rue et entraîner les passants dans son délire, mais la musique est tout de même omniprésente, beaucoup plus que ce que j’avais pu imaginer, vous voilà prévenus. Cela dit, ce fut une excellente surprise, car Edgar Wright ne s’est pas contenté de balancer des musiques pour accompagner les différentes scènes, non, il a fait une prouesse bien plus incroyable : Il a fait les différentes scènes pour accompagner la musique ! Et oui, avant même de réaliser les scènes en question, les morceaux avaient déjà été choisis. Les séquences d’action, en plus d’être parfaitement bien réalisés, sont au rythme de la musique, les coups de feu vont par exemple représenter les percussions, etc…
La mise en scène, c’est bien beau, mais l’histoire dans tout ça ? Et bien à ce niveau, c’est également une réussite ! On va y suivre Baby, un personnage plutôt attachant, qui va devoir rembourser une dette à un parrain de la mafia en proposant ses services de conducteur hors pair. Mais bien-sur, cela ne va pas se passer forcément comme prévu.
Le scénario est donc loin d’être incroyable, mais fonctionne plutôt bien et installe une tension quasi permanente qui va croître tout au long du film, pour aboutir à un climax final plus qu’explosif, et bien-sûr, en rythme !
Je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur ce film, le scénario tient la route, les personnages sont plutôt réussis, et surtout, la mise en scène est dotée d’une originalité assez spectaculaire.
Baby Driver, c’est un pari risqué, mais réussi de la part d’Edgar Wright, nous prouvant une nouvelle fois son grand talent de réalisateur.