Marquant une évolution notable dans le cinéma d’Edgar Wright tout en préservant ce qui fait son style pêchu, Baby Driver est une proposition audacieuse, qui ne recule jamais devant la tâche qu’elle s’impose, y compris quand cela la pousse en tête à queue.
Le film porte cette envie d’électriser son public à chaque séquence, et comme l’ont relevé certains américains en sortant de la salle, on a presque le sentiment de voir un Fast & Furious remixé à la sauce La La Land, pour un résultat sans doute plus frais même si l’impression persiste qu’il n’y a dans l’absolu rien d’inédit là-dedans. Qu’à cela ne tienne, si l’overdose n’est jamais loin, le plaisir est bien réel.
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