Voulant fuir un mari violent, une femme va habiter un petit appartement avec son fils. Étant très possessive, elle va aller jusqu'à acheter un babyphone pour l'entendre dormir, alors qu'il a 8 ans !
Seulement, elle ne va pas l'entendre dormir, mais à la place, il y aura des cris d'un adulte envers un enfant, ce qui va la mettre dans une profonde paranoïa.
Il est agréable de découvrir ainsi des films dont je ne connaissais absolument au départ. J'y suis allé pour la présence de Noomi Rapace, que je trouve toujours étonnante, et le résultat n'est pas à envier à du Polanski époque Répulsion.
Tout le film ne se base pas tellement sur l'enfant, qu'on a envie de de baffer très vite, mais sur cette femme dont on se rend vite compte qu'elle n'est pas nette. Elle a toujours peur pour son fils, au point qu'elle refusait au départ de le mettre à l'école, que son mari débarque à tout moment, au point que les services sociaux la surveillent, car doucement mais surement, la folie s'installe.
Elle rencontre bien un homme, le fameux vendeur qui va lui conseiller le babyphone, mais elle parait de plus en plus siphonnée, jusqu'à une conclusion dont je ne m'attendais pas, et qui relance totalement la donne sur ce qu'on a vu alors. C'est dire la surprise que j'ai eu, car si la réalisation en elle-même est sommaire, il y a un travail intéressant sur la lumière, qui plus est du Nord de l'Europe, où le ciel a constamment l'air de lui tomber sur la tête.