10
ça!!
Pour ceux qui n'auraient pas encore peur des clowns, ce n'est pas irrémédiable... J'ai mis ce film pour m'occuper pour faire autre chose, et impossible, dès les premières secondes je me suis...
Par
le 18 août 2011
34 j'aime
28
Folie et passion
-Grand prix du jury jeune-
Alex de la Iglesia nous livre ici un film à la mesure de sa folie douce.
Deux clowns, le marrant et le triste, sont amoureux de la même femme. Le premier l'aime aussi passionnément que violemment, le second aussi passionnément que tendrement. Cet amour va les plonger dans une pure folie destructrice.
Tout au long du film, le réalisateur jubile et s'amuse réellement avec (au dépend?) du monde du cirque. Il mêle extrêmement habilement la comédie et le drame, faisant perdre ses repères au spectateur : doit-il rire ? Doit-il pleurer ?
Tout cela pour amener un final épique dans la "Valle de los Caídos", monument cher au cœur des espagnols rendant hommage aux morts de la guerre d'Espagne. L'image des deux clowns atrocement défigurés se battant sur la croix est en ce sens extrêmement provocatrice mais représente clairement l'allégorie du film : les clowns sont les opposants de la guerre d'Espagne, la femme est l'Espagne elle-même. Cette dernière finira brisée à jamais.
Enfin vient la conclusion qui clos parfaitement ce petit bijou cinématographique.
Alex de la Iglesia nous livre ici un film à la mesure de sa folie douce.
Deux clowns, le marrant et le triste, sont amoureux de la même femme. Le premier l'aime aussi passionnément que violemment, le second aussi passionnément que tendrement. Cet amour va les plonger dans une pure folie destructrice.
Tout au long du film, le réalisateur jubile et s'amuse réellement avec (au dépend?) du monde du cirque. Il mêle extrêmement habilement la comédie et le drame, faisant perdre ses repères au spectateur : doit-il rire ? Doit-il pleurer ?
Tout cela pour amener un final épique dans la "Valle de los Caídos", monument cher au cœur des espagnols rendant hommage aux morts de la guerre d'Espagne. L'image des deux clowns atrocement défigurés se battant sur la croix est en ce sens extrêmement provocatrice mais représente clairement l'allégorie du film : les clowns sont les opposants de la guerre d'Espagne, la femme est l'Espagne elle-même. Cette dernière finira brisée à jamais.
Enfin vient la conclusion qui clos parfaitement ce petit bijou cinématographique.
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Créée
le 3 avr. 2011
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