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Gloubi-boulga
En voilà une déception qu’elle est grande ! Avec tout ce que j’avais pu lire d’enthousiasmant, avec les notes très flatteuses de mes éclaireurs, je n’imaginais pas que je serais tant déçu. Pas...
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le 4 mars 2017
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Visuellement sublime (une merveille scannée en 8k et compressé à du 2k pour le blu-ray) et sans une parole, comme un appel à tous, une sorte de réflexion muette sur l'essence du monde et sur l'élévation ou la déchéance (pas étonnant que le réal soit aussi le chef opérateur et le monteur de koyaanisqatsi). On y parle du rapport entre le sacré et le profane et de la déconnexion entre ces sphères, on y parle de beauté, qu'elle soit sauvage ou artificielle. Une musique qui épouse parfaitement les contours du voyage. C'est difficile d'en parler, c'est avant tout un film que l'on ressent, chacun à sa façon. Petite mention au passage du film avec en fond sonore le "the host of seraphim" (Dead can dance) : c'est pour moi un morceau d'un désespoir si douloureux, c'est une agonie en image (et la musique y participe aussi), le cul de sac de l'espèce humaine, comme si tout n'était plus qu'un sursis. Ce passage se termine d'ailleurs par des danseuses japonaises dansant le "buto", c'est une danse qui exprime le "cri muet" des âmes qui se meurent, notamment influencé par l'expression des souffrances nées des catastrophes d'Hiroshima et Nagasaki.
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le 6 mai 2011
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