Un Batman à double face sans Double-Face ! (Coup de gueule cinéphile)

"Une énigme en forme de blague !" Robin



Double-Face: le film qui divise !



"Je pense que nous sommes devant l'oeuvre d'un déséquilibré ... toutefois, peut-on examiner cette question avec toute l'attention requise en dînant ensemble ce soir ?"
Le premier postulat de cette citation de Bruce Wayne doit bien correspondre à l'impression de celles et ceux qui n'ont pas aimé le film. La seconde proposition est ma réponse à ces personnes et les compléments circonstanciels de manière et de temps s'adressent en particulier aux plus séduisantes détractrices !


Quid alors de ce Batman made 1966 lié à la série Batman de la même époque ?
C'est une excellente comédie, une parodie de Batman et, surtout, puisqu'à cette époque n'existent que les comics et les adaptations en dessins animés, un jouissif pastiche burlesque de cet univers foutraque de la BD américaine qui se prenait, loin de pouvoir le faire, au sérieux. En témoignent les onomatopées graphiquement représentées sur l'image en fin de film, lors de la bataille finale opposant les justiciers aux criminels.
C'est un spoof-movie de la plus belle eau à une époque où ces films étaient encore assez rares, pionnier puisqu'il raille en prime un genre - les super-héros - qui ne connaîtra ses lettres de noblesse au cinéma comme à la télévision qu'à la décennie suivante.



Double Face: Deux Batman pour le prix d'un !



Mieux que cela, il vieillit particulièrement bien, notamment grâce à ce qui devrait constituer ses travers (décors en carton pâte, look kitch), moins parce qu'il devient plus drôle qu'il le prétendait que parce qu'il pointe, accusateur, son doigt sur des années 2010 extrêmement bornées d'esprit voire férocement condescendantes.
C'est bien connu, les sixties, c'est mignon de connerie, de machisme patriarcal et de mauvais goût et les années 2010, c'est le règne de l'intelligence, de l'égalité des sexes, de la discrimination positive et d'un goût sûr en matière de cinéma !
C'est pourquoi le Batman de 1966 est devenu un total incompris, jugé nanar par les pontes de la bonne pensée qui pensent relever toutes les erreurs d'un film sérieux dans un film en réalité volontairement comique.


Bel exemple de cette gloriole condescendante toujours plus indélicate et aussi insupportable que peuvent l'être par moment les pitreries des méchants du film, un youtubeur que j'apprécie pourtant énormément, le Joueur de Grenier !
Le râleur à chemise à fleur, qui donne certes dans l'humour, éprouve, dans une de ses vidéos de 2013 consacrée aux super-héros, un malin plaisir à accabler le film de toutes les critiques possibles. Si bien qu'il existe en réalité au moins deux Batman de 1966: le véritable film de l'époque, une comédie dans l'esprit décomplexé des années 60 et la critique du Joueur de Grenier, un triste exemple de ce regard de notre temps sur le temps passé, regard qui a oublié l'évangile de Saint Luc: chercher la poutre que l'on a dans son oeil avant de chercher la paille dans l'oeil de l'autre.
Dans cette seconde version du film, qui le réécrit images à l'appui pour en faire un nanar, on assiste à l'analyse grotesque d'un spectateur sûr de son fait qui est passé à côté du film. L'on commence par opposer la parodie Batman au très sérieux The Dark Knight, opérant une pseudo-continuité censée montrer l'évolution de 1966 à 2008 ...
Mais la vaste blague ne fait alors que commencer ! Notre barbu préféré pointe du doigt autant de détails qui sont en réalité des marqueurs d'ironie, de second degré, d'humour enfin, comme autant de défauts nanardesques du film: l'étiquette "Bat-échelle" sur l'échelle de l'hélicoptère de Batman, le "requin le plus dangereux du monde" en plastic qui n'a en réalité de dangerosité que celle que lui confère le Joueur du Grenier et le spray anti-requin (comme si un réalisateur recherchant à faire un film sérieux eût pu imaginer une telle chose !) pou commencer. Puis, on l'observe parler ... à sa télé pour recommander aux deux super-héros magnétisés à une balise et menacés d'être pulvérisés par une bombe d'enlever leurs ceintures ! Lui révèle-t-on que, comme dans la scène où Robin et Batman courent à travers tout Gotham, faute de Batmobile, ce comportement a priori grotesque tient du comique de situation et du comique de geste et non d'une paresse de scénariste ? Non, car le voilà déjà - accompagné de tout son quartier, semble-t-il - interloqué devant le sacrifice du marsouin qui sauve nos héros ! A la décharge de Simplet-HautQI-2010-City, si l'on a cru jusqu'ici que le film était sérieux, on peut effectivement perdre pied ...
Mais perdre pied ne justifie pas cette moquerie et cette condescendance qui continue et se fait toujours plus insultante: devant l'évidente fausse suite de déductions qui passe génialement au vitriol les folles déductions des films et séries policières les plus sérieuses, revoilà nos bons spectateurs, toujours prompts à infantiliser leurs aînés, totalement effarés, perdus. Le joueur vidéo-ludique se fend d'un "QUOOOOI ?!!!" déchirant, sa copine du soleil levant joue les Natacha hôtesse de l'air, annonce qu'il n'y a pas de logique et suggère aux spectateurs de déposer leurs cerveaux (image commentaire virale inspiré du Dr House, type de la culture geek-réseaux sociaux, quand tu nous tiens ! ) tandis qu'un classement pastichant le TOP 50 fait dégringoler Batman derrière Derrick et Nestor Burma. Mais il faut comprendre: comme nous le rappelle le Joueur de Grenier (qui n'a apparemment toujours pas compris qu'il regarde une comédie) "Je rappelle que Batman est censé être le meilleur détective du monde". Ce n'est pas à lui, fier représentant des détracteurs des sixties, de comprendre que, justement, dans une parodie, le meilleur détective du monde doit soit se tromper soit proposer des déductions absurdes ...
On passera sur Alfred conduisant la Batmobile en pleine ville: notre brave youtubeur n'a sans doute pas noté le loup que porte le majordome, indice de l'humour de la situation.
Les points d'acmé de cette critique qui se pique d'intelligence et qui ne donne que dans l'incapacité à en user (car, oui, intelligence signifie la capacité à tendre vers ce qui est autre pour le comprendre) éclatent dans deux scènes. La première, la scène où un Amiral se fait vertement tancer par Batman qui lui reproche d'avoir vendu un sous-marin pré-nucléaire à un inconnu sans se renseigner davantage sur l'identité de son acheteur: le joueur se pare alors d'un halo lumineux pour décorer cette réplique de Batman "phrase la plus intelligente du film" ... sans se demander si elle ne souligne pas un comique de situation ! La seconde, la scène où, découvrant (enfin !) que Mlle Kitka est Catwoman, Batman entend résonner dans sa tête la chanson qui a favorisé leur amour. Il s'agit d'un lieu commun de films très sérieux passé à la moulinette de la parodie Batman. La réaction du youtubeur ? "WTF" en grosses lettres. Est-ce une déclaration lettriste obscure ou la manifestation d'incompréhension de ce critique pourtant si intelligent ? Si intelligent en comparaison de Leslie Martinson qu'il se sent obliger de jouer les aides de camp de Pichon dans Max et Léon commentant une réplique de Wayne destinée à Mlle Kitka en traduisant l'invitation à "visiter son bel appartement" comme une invite à se livrer au désir charnel avec des mots fleuris : "il parle de sa ..."
En somme, on peut comparer l'approche du film par le Joueur de Grenier à l'agnition de Catwoman par Batman dans le film. Elle se présente d'emblée à lui sous le nom de Kitka (évocateur !) et Batman ne fait pas le lien entre elle et Catwoman.Très tôt, capturé, Wayne demande à Catwoman ce qu'elle a fait de Mlle Kitka. Catwoman lui répond avec la voix et l'accent dont elle use pour jouer les Kitka et Batman menace de la tuer si elle a touché un cheveu de sa bien-aimée ! Il n'a toujours rien compris et ne comprendra finalement qu'à la fin du film. En d'autres termes, le Batman d'Adam West est la parfaite parodie du bon détective et le Joueur de Grenier est - malgré lui peut-être - la parfaite parodie du critique honnête.



"Au nom du ciel, qu'est-ce que c'est ? Le bal masqué du commandant ?"



Il serait néanmoins malhonnête de faire de ce critique caustique l'unique mauvais critique de ce film. Il s'agirait plutôt de déterminer où se situe le problème de compréhension du film par certains spectateurs actuels.


En effet, il paraît invraisemblable de lire ce film comme une histoire sérieuse comique malgré elle car le film commence avec ce message:



AVERTISSEMENT
Nous souhaitons exprimer notre gratitude aux ennemis du crime
aux croisés qui affrontent le crime à travers le monde
pour leur exemple édifiant.
A eux,
Aux amoureux de l'aventure,
Aux amoureux du pur désir d'évasion,
Aux amoureux du divertissement non "adultéré",
Aux amoureux de la farce et du bizarre ...
Aux amoureux du fun d'où qu'ils soient ...
Ce film est respectueusement dédié
Si nous avons oublié certains groupes d'amoureux,
nous présentons nos excuses.
Les Producteurs



La dédicace, en plus d'user déjà d'humour par son style et par l'une de ses images - un couple d'amants permettant un jeu sur les sens du mot "lovers" - , annonce quand même clairement la couleur.


Au-delà de cet Avertissement, un grand nombre de marqueurs donnent le ton du film dès son ouverture: l'intonation enjouée du narrateur mais aussi tout un florilège de répliques d'anthologie qui soulignent bien souvent les différents types de comiques employés:



  • celles qui servent un comique de mots ou de logique:

  • " Batman ! Nous sommes impuissants sous cette monstrueuse poigne invisible !" (que l'on devine à double sens grivois)

  • "- Alfred ... avez-vous votre permis de conduire? / - Dans mon veston, Monsieur." (un zeugme associant "avoir son permis" au sens de savoir conduire et "avoir son permis dans son veston" au sens d'avoir le permis sur soi)

  • " La somme des angles de ce triangles est trop monstrueuse à contempler" (détournement d'une formule d'analyse géométrique)
    *" - Qu'est-ce qui pèse 200g dans un arbre et est très dangereux ? / - Un moineau armé d'une mitrailleuse ! / - Oui, bien-sûr !" (raisonnement digne de l'absurde ou du nonsense d'un Ionesco ou d'un Lewis Carroll)
    *" Si j'arrive à inverser la polarité ..." (allusion railleuse à la série de trois ans l'aînée de Batman, Docteur Who)

  • les insultes de Batman ou de Catwoman, dignes du Capitaine Haddock: "Forbans !", "Bande de criminels !", "Bande de jobards !", "Bande de nouilles !"


-celles qui soulignent un comique de situation:
* " - Bonjour, Catwoman! / (le giflant): Imbécile ! Ne m'appelez pas par mon nom en public !" (qui met en exergue le ridicule de la double identité et de son usage en public et en particulier une scène proche de celle de cette réplique où Gordon explique aux journalistes que Batman et Robin sont des justiciers indépendants assermentés)
*" Filer à un requin un kilo de TNT ! Rien n'est sacré pour ces monstres !" (pour mettre en relief l'exagération souvent outrancière de la méchanceté des antagonistes, ici pires que des requins)
*" - Enfin, mille sabords, Batman ! Vous avez l'air tout à coup si amer ! Avons-nous fait une bêtise par hasard ? / - Vous avez vendu un sous-marin pré-nucléaire à une personne qui ne vous laisse même pas son adresse ! Mes compliments, Amiral !"
* " Maintenant les marsouins interceptent nos torpilles ! Une chose comme ça n'est pas acceptable en démocratie !"
* " T'as raison bobonne ! 'a un mec qui grimpait au mur !"
* " Ils boivent peut-être trop, Robin, mais ce sont aussi des hommes comme nous !"
Ou la célèbre: "Y'a des jours où on ne peut pas se débarrasser d'une bombe !", lorsque que le justicier masqué cherche en vain à jeter une bombe en un endroit où elle ne risque pas de blesser qui que ce soit au milieu d'une population qui continue à agir comme si de rien n'était.


On notera une sortie de Robin digne du OSS117 de Jean Dujardin: "Moi, je détesterais être asservi par un vice quelconque !" ponctué d'un magistral "Bien dit ! " de Batman.


A cela s'joute le sous-marin se déplaçant à l'aide de palmes, au périscope en forme de tête de pingouin, un Homme-Mystère fier d'avoir tué (pense-t-il) Batman et Robin par accident, des méchants qui possèdent des missiles nucléaires et qui préfèrent enlever des hommes politiques et une satire hilarante de l'ONU (on aura reconnu, parmi ses membres, Teru Shimada, le Osato d'On ne vit que deux fois, et Georges L Lewis, le père de Zorro dans la série bien connue).


Parmi les marqueurs plus complexes de cette ironie, l'époque de sortie du film, les sixties, époque bien plus décomplexée que la nôtre et certains doubleurs tel que Roger Carel, qui double ici le Pingouin, et Philippe Dumat, qui double un Amiral un peu idiot. Même si les deux ténors du doublage ont doublé des personnages sérieux, ils s'amusent clairement et partagent la bonne humeur du film.
Puis, le casting: Adam West dont le sérieux tranche par pur effet comique de décalage avec la folie furieuse de son environnement et qui fut sans doute pressenti pour cette raison pour remplacer Georges Lazenby dans le rôle d'un James Bond qu'époque oblige on souhaitait plus amusant. César Roméro, généralement connu pour des rôles de truands rieurs et comiques comme dans Zorro. Et Lee Meriwether qui, en plus d'apporter un indéniable atout charme au film, joue la carte du sadisme, du masochisme et du féminisme caricaturale, allant jusqu'à se battre seule contre tous en fin de film pour assurer une victoire féminine et se déplaçant partout avec un chat psychopathe.
A noter que Frank Gorshin, interprète de L'Homme-Mystère, déjà connu à l'époque pour ses rôles comiques, ressemble beaucoup à Tom Hiddleston, l'interprète de Loki, méchant cérébral à succès des films de super-héros actuels. Sans le vouloir, le Batman de 1966 tourne déjà en dérision les films du MCU.


Alors pourquoi ce regard souvent méprisant vis à vis de ce Batman ?
Rien de moins qu'un réflexe moderne, conditionné par l'idée qu'un film des années 60 est nécessairement kitch et en carton pâte, par la notion qu'un vieux film est nécessairement soit intello, soit reconnu encore aujourd'hui comme un must ou comme un nanar. On a le naturel du catalogue, on pose des étiquettes, on s'inquiète de films qui n'entrent pas dans des cases préfabriquées.
Batman ne saurait être un film d'auteur hautement philosophique. Ce n'est pas non plus un champion du box-office. Et comme le sacro-saint catalogue de Nanarland veut qu'un film où des acteurs cabotinent, où l'humour n'est pas conventionné soit un nanar, Batman est un nanar.
C'est fou ce qu'un raisonnement de ce type est aussi absurde que celui, parodique, de Batman dans le film de 1966 !



Double-Face: Quand Batman devient Badman



Pourtant, si fort soit-il, le Batman de 1966 a bel et bien des défauts.
En général, celui qui se voit le plus, c'est le jeu cabotin des interprètes des méchants. Cela reste vrai au-delà de ce film, dans la série mais aussi dans l'ensemble des volets de Burton et Schumacher qui, sans doute, cherchent à imiter cette source.
Mais ce ne sont pas toujours ceux que pointent généralement les critiques.
D'abord, relatif à la version française, le doublage, sauvé par quelques grands, est très proche du doublage de nanars.
Ensuite, le génie comique efficace sur un métrage plus court et plus conventionnel pour l'époque s'essouffle dans un film trop long.
Enfin, et tendant la joue à ses détracteurs, le film frise parfois l'écueil Opération Frère cadet, se cherchant accidentellement des sujets plus sérieux: le Mur de Berlin, l'ingérence de l'Humanité dans l'ordre naturel, ce qui a pour désagréable effet de faire penser qu'il se veut tout de même sérieux, alimentant la thèse absconse du nanar.



Face unique: Bat-conclusion



Le Batman de 1966 est donc une agréable parodie avant-gardiste que ne sauront goûter que ceux qui en ont conscience.
Pour ce faire, il faut être attentif au message inaugural, aux marqueurs de l'humour du film, tout en adhérant à l'esprit plus décomplexé des sixties.
On boudera ou on raillera avec cette détestable condescendance injustifiée actuelle cette petite pépite d'un autre temps, en adhérant à la réécriture systématique du passé par les conquérants idéologiques du politiquement correct.
Batman transcende son statut de simple comédie pour se joindre à des mythes violés, attaqués, déformés tel que le Docteur Who qui dans Twice upon a time en 2017 devient un vieux macho exigeant des femmes qu'elles fassent le ménage tandis que, déjà extra-terrestre venant d'un monde pensant différemment, il refusait en 1963 qu'on touche sans permission à quoi que ce soit dans son vaisseau, s'occupant lui-même des tâches ménagères.


Une réécriture mensongère d'un temps qui a le malheur de déplaire aux barons de la pensée moderne, de tristes sires qui se pensent progessistes et oppose à la libération sexuelle et intellectuelle des 60's un néo-puritanisme digne de l'âge victorien.


D'où, pour conclure, cette réplique du Batman de 1966:
" Batman,croyez-vous que vous et le petit génie, vous puissiez refaire de ce mélange de poussière de véritables êtres humains ?"
En vous encourageant à aller visionner dans l'esprit indiqué ce petit bijou d'humour, je réponds: J'espère !

Frenhofer
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le 1 juil. 2018

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