Nous sommes en 1995. 3 ans après l'infiniment burtonnien “Batman returns”. “Du passé faisons table rase”. On change absolument tout. Pour le meilleur, et surtout pour le pire. Mais quel pire ? Le meilleur de tous. Le pire assumé, amusé, bien pensant. A l'instar du “Batman begins” de Nolan, introduction (et prétexte ?) à son “Dark knight”, “Batman forever” peut être considéré comme une mise en bouche au délicieusement désastreux “Batman & Robin”. Tout le monde sait que c'est mauvais, mais chacun est déterminé à en tirer le meilleur. Jim Carrey s'éclate, Tommy Lee Jones joue comme s'il n'y avait pas de lendemain, et Val Kilmer n'en a strictement rien à secouer. Seule Nicole Kidman semble un peu perdue, essayant malgré tout de “jouer” des répliques plus drôles les unes que les autres.
C'est merveilleusement nul.