Batman et à peu près la moitié de gotham se retrouve transporté dans le japon médiéval, parce que.
Je suis passé par une flopée d'états différents devant ce nouveau dessin animé Batman.
D'abord, l'excitation. Le concept de faire un batman ninja dans le japon médiéval est sacrément cool et correspond tout à fait au personnage.
En second, l'interrogation. Plutôt que de faire un vrai univers alternatif comme Gotham by Gaslight, ici on a affaire à un mcguffin inutile pour renvoyer le vrai Batman dans le passé.
Ensuite, une certaine forme d'admiration : le style graphique est sacrément beau, une fusion plutôt réussi entre le comic et le manga, voire même l'estampe. Je ne suis pas un grand fan de la modélisation 3D des personnages, souvent utilisée dans les anime Netflix, car ça les rend généralement très rigides. Ici, ça passe, même si on a l'impression que les personnages ont le visage botoxé. Et la synchronisation des lèvres est terrible, mais c'est probablement qu'elle a été pensée pour le japonais et que j'ai vu la version anglaise.
Viennent après les premiers chocs devant des charadesign ridicules. En premier lieu, la bat-tonsure. Wait, what ? On peut aussi citer Robin quasi chauve et son petit singe ou Red Hood avec son sceau sur la tête.
Puis, l'effarement. L'histoire est nulle, les personnages trop nombreux et pas intéressants, de grands éléments de n'importe-quoi parsèment l'intrigue et les designs...
Enfin, l'abandon et le rire incontrôlable façon joker. Quand les châteaux-robots-géants sortent du sol et se rassemblent façon mégazord et qu'un singe géant composée d'une armée de babouins en armure leur fait face, faut avouer que c'est tordant. "JAAAAAAPOOOOON", comme dirait le JDJ.
Bref, Batman Ninja est un film parfois joli mais franchement pas terrible, si WTF qu'il en devient drôle sur la fin. À éviter si vous voulez voir un film de samurais ou de ninjas, mais si les super sentais sont votre tasse de thé, alors allez-y.