Lorsqu'on me dit "Va voir Zombieland, c'est surpuissant.", ou encore "T'as pas encore vu Zombieland ? Bouge toi le cul et fissa.", bah j'y vais vu que les bandes annonces font super envie. Bref, métro, Gaumont, place, film en VOSTF. Joie. Ouverture avec du Metallica et des ralentis assez hypnotisants bien que méga crades. Parce que les cinq premières minutes sont franchement pas géniales à voir. 'Fin, ça vient sûrement du fait que j'suis du genre à me dire "Ho, tiens, si j'regardais mes pieds, c'est marrant." quand y'a une opération ou une ponction lombaire dans Docteur House. :< Bref, le début tâche, mais ça illustre super bien les règles de survie à Zombieland. Zombieland... Pourquoi, pour titre français, on se tape Bienvenue à Zombieland ? Que vient foutre ici ce "Bienvenue" ? Là, je donnerai bien une réponse drôle et absurde, mais j'ai la flemme. Alors démerdez vous tous seuls avec ce magnifique pack de 26 lettres appelé alphabet.

Si on veut survivre dans Zombieland, il faut se plier à quelques règles élémentaires de survie, telles que l'endurance, le double coup, ou encore se méfier des toilettes. Ces règles, ce sont celles de Colombus, Ohio, et elles sont tellement obvious qu'elles clignotent à l'écran. Définitivement, il faudrait être con pour appeler son fils du nom d'une ville de rednecks, surtout quand c'est un gros geek qui passe son temps à WoWoter, mais heureusement ce n'est pas son nom. Même chose pour Talahassee, qui voyage lui aussi vers l'est des Etats Unis de Zombieland et prend Colombus en stop dans son gros quat'quat. Et Talahassee, c'est une explosion de CHARISME pur. Un bourrin qui vit de plaisirs simples, du genre défoncer du zombie ou alors manger un Twinkie, espèce de pâtisserie grasse et crémeuse. Mais y'a plus de Twinkies. Enfin, quasiment plus. Et ils ont une date de péremption. Entre ça et les petites contrariétés que provoque le fait de se trimbaler dans sa bagnole Comlombus plus deux frangines ayant elles aussi survécu, ça donne des scènes de FUUUUUUUUUUUUUUUUUUU~ assez épiques. On a donc de l'humour qui tâche, un final qui pue l'awesomeness, Bill-fuckin'-Murray, de la musique avec des bonnes grosses guitares, et du pathos. Oui, là aussi, mais très bien intégré à la trame de l'histoire, par petites touches par-ci par-là, de façon à ce que ne soit jamais lourd, et toujours relevé avec le décalage couillon qu'a rien à foutre là mais qui fait marrer une bonne moitié de la salle.

Et là, quand on est un sale geek dans l'âme, on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec Left 4 Dead, dont la bêta du deuxième épisode a pu être chopée en promo. Quatre survivants, du bourrinage, des gros calibres, du headshot, des zombies, ou plutôt infectés, qui courent vite... C'est d'ailleurs étrange de voir que le mort-vivant lent et glandu s'est transformé en malade à moitié bouffé, un espèce de bête féroce rapide et plus ou moins agile qui fait chier à réagir au bruit et à la lumière.
LeVengeurSlippe
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le 3 août 2010

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