Des gags lourdauds mais un sentiment de bien-être en fin de film (happy-end très mignonne et drôle) qui nous fait fermer les yeux sur les défauts du film. L'humour facile (en témoigne le passage avec la marionnette "Marionetto" qui ne fait qu'avouer que le film se sait lourdingue) fait place à des situations qui deviennent vraiment cocasses (le Squeak Club, le plan drague de Valérie Lemercier sur Gérard Darmon, le roseau "Henri Comacias"..."Avec moi, Henri !"). L'apparition en autodérision de Enrico Macias est à ce sujet très rafraîchissante (on rigole bien), et le duo avec Frank Dubosc pétille à la fin. Seuls viennent perturber la fête ces gags (décidément très) lourds ("Je ne souris pas, j'adapte mes lèvres à la forme du verre...", bon, sans commentaire. Ou encore le personnage "Je ne suis pas chiant, mais..." qui est un running-gag dont on se serait volontiers passé). Mais il faut avouer que l'histoire avec le petit garçon muet par traumatisme familial est assez touchante, que le colocataire faussement homosexuel de Dubosc est bien trouvé, et que rien ne vaut la mine ahurie de Darmon face à un Dubosc délicieusement cabotin ("Faut te choper, toi... Tu déconnes... Non ?"). Assez drôle malgré un humour parfois "à la Carambar", la fraîcheur et la légèreté du film emportent avec enthousiasme le spectateur dans ces aventures (romantiques) maritimes.