Ce film de Louis Malle est à classer dans la catégorie Art et essai. On pense inévitablement au Surréalisme, à Alice au Pays des Merveilles et enfin il y a une ambiance de fin du Monde à la Pasolini. L'histoire racontée n'a finalement que peu d'importance, il faut plutôt se laisser faire par cette suite de scènes oniriques et sans logiques ou une jeune femme croise dans une grande maison des personnages étranges, des animaux ou plantes s'exprimant pour fuir une guerre des ou les belligérants sont les hommes contre les femmes. Malle est inspiré dans sa mise en scène, les travellings courts mais fluides, des compositions de cadres agréables et symboliques mais dans une atmosphère inquiétante avec les petits bruitages. Bien aimé l'actrice nymphette très sensuelle, Cathryn Harrison.